Covid-19 : l'occasion d'une remise en cause fondamentale de la médecine

TFUTURA SANTÉ rapporte une étude menée sur 43 patients âgés de 16 à 65 ans, réalisée au National Hospital for Neurology and Neurosurgery à Londres. Les patients les plus atteints souffraient d’une encéphalite post-infectieuse, une inflammation aiguë du cerveau liée à une infection par le SARS Covid-19.

Appelée aussi encéphalomyélite aiguë disséminée ou EMAD, cette grave pathologie est connue pour apparaître entre 2 à 30 jours après une infection virale. Elle est caractérisée par une inflammation de la substance blanche du cerveau entraînant la dégradation de la gaine de myéline qui entoure les axones des neurones. Comme on le voit sur ces photos, les dégâts peuvent être spectaculaires.

Les autres patients présentaient des problèmes tout aussi inquiétants. Dix d'entre eux ont souffert d'une encéphalopathie transitoire accompagnée pour certains d'épisodes de délire. Huit autres ont fait un accident vasculaire cérébral et les huit derniers ont présenté des symptômes comparables au syndrome de Guillain-Barré (éclatements cycliques et irrépressibles de brèves invectives et gestuelles incontrôlées).

L'EMAD semble être gouvernée par une réaction trop importante du système immunitaire. L'analyse du liquide céphalorachidien des patients Covid-19 va également dans ce sens, aucun virion n'y a été retrouvé. Le coronavirus n'attaquerait donc pas directement le cerveau. Les mécanismes précis qui conduisent à l'apparition de l'EMAD après une infection au coronavirus doivent encore être éclaircis. »

 

On peut chercher longtemps lorsqu’on cherche midi à quatorze heures. La médecine part du point de vue que les symptômes devraient être provoqués par le virus. Elle peut alors s’étonner de constater des dommages dans des organes où le virus est absent ! Elle s’étonne aussi d’un emballement du système immunitaire détruisant la myéline dans la sclérose en plaques, par exemple, suite à une action auto-immune de cause également inexpliquée.

Or, il serait tout aussi logique de postuler que les dégâts ne proviennent pas du virus, mais de molécules nocives éliminées par les cellules sous l’influence du virus, molécules originaires de la préparation culinaire et accumulées antérieurement. C’est là l’hypothèse qui me semble la plus pertinente et qui s’est vérifiée depuis une cinquantaine d’années aussi bien dans l’expérience de l’alimentation naturelle que par la convergence des découvertes scientifiques faites entre-temps : les virus considérés comme pathogènes apporteraient en réalité un complément de programme génétique aux cellules, leur permettant d’éliminer des molécules anormales qu’elles sont incapables d’éliminer à partir de leur propre information génétique.

Seulement voilà, la médecine est complice des habitudes nutritionnelles de la population et ne peut de ce fait pas dénoncer le vrai coupable. Elle ne peut même pas commencer à le rechercher. Dire haut et fort que l’alimentation traditionnelle provoque une « pollution culinaire pathogène » affectant jusqu’à nos cellules vaudrait à tout chercheur d’être rapidement radié de l’Ordre des Médecins ou du corps universitaire et de se retrouver sans gagne-pain.

Du fait de cette occultation systématique, la médecine butte sur une série d’impasses et de contradictions fondamentales. L’une des plus spectaculaires concerne l’inflammation. L’immunologie démontre que les mécanismes inflammatoires constituent l’arsenal privilégié du système immunitaire pour maintenir l’intégrité de l’organisme. Dans la pratique médicale, ces mêmes mécanismes inflammatoires sont vus comme étant responsables des troubles les plus divers, allant du mal de dent, aux maladies auto-immunes et au vieillissement, sans compter les douleurs liées au cancer ou à toute forme de lésions.

Dans le public également, l’inflammation a mauvaise réputation. Elle surprend parce qu’on ne comprend pas la raison de douleurs ou de dommages qui se superposent à des lésions accidentelles ou surviennent inopinément comme dans la migraine, l’arthrite, la tendinite etc. Par le fait aussi que le médecin ne sait pas nous en expliquer les raisons. Lorsque nous avons mal, il nous répond : c’est une inflammation. Mais le pourquoi de l’inflammation reste parfaitement flou.

Les pratiques alimentaires quotidiennes maintiennent en permanence une tendance inflammatoire anormale : l’expérience montre qu’il faut trois jours sans aucun aliment dénaturé ni aucune surcharge pour qu’elle se résorbe. Il est donc quasiment impossible dans le contexte culinaire d’établir un lien de causalité entre alimentation et inflammation. Ne restent que les médicaments pour nous libérer du mal. La fabrication d’anti-douleurs est l’un des créneaux les plus rentables de l’industrie pharmaceutique.

Un tout récent exemple vient encore de confirmer ce malentendu général : un jeune homme épris de marche à pied intensive a été handicapé au bout de quelques jours par une douleur au genou. Cette douleur était ancienne et s’est exacerbée sous l’effet de contraintes inhabituelles. Il pratique une alimentation naturelle jugée parfaite, mais sa pratique compte trois à cinq repas par jour, alors que toutes sortes d’observations autour de l’alimentation naturelle ont montré qu’un rythme de plus de deux repas quotidiens suffit à entretenir la douleur inflammatoire. Nonobstant cette explication fondée sur des faits, il en est resté à la conviction que sa douleur aurait une cause constitutionnelle. Du coup, il a continué sa pratique de repas multiples, se mettant dans l’impossibilité de faire apparaître la cause réelle du mal et de vérifier les rapports de cause à effet.

Ces mécanismes sont très sensibles à toute surcharge ou tout trouble digestif, non seulement aux surcharges caloriques mais manifestement à la présence de molécules alimentaires dénaturées dans les masses circulantes (sang et lymphe). On sait en effet que des molécules complexes modifiées peuvent jouer le rôle d’antigènes alimentaires et susciter des réactions du système immunitaire. L’observation des variations de la tendance inflammatoire nous a permis par là-même de repérer les diverses erreurs que l’on peut commettre par rapport aux lois naturelles de l’alimentation. Il a suffi d’inventorier les différentes manières de pratiquer l’alimentation présumée naturelle qui relançaient les douleurs et autres signes inflammatoires.

Ainsi se sont dégagées au cours des années et de la multiplication des observations un ensemble de règles bien précises qui ont finalement constitué le corps de l’instinctothérapie. On comprend dès lors à quelle distance de ces réalités se situe aussi bien la médecine que le « bon sens » populaire. L’alimentation courante est à des kilomètres d’une régulation nutritionnelle naturelle et suffisamment précise pour garantir la régulation correcte des mécanismes inflammatoires.

L’art médical consiste dès lors à lutter contre l’inflammation par tous les moyens, et donc, La Palisse l’aurait compris, à bloquer les mécanismes mêmes dont dispose l’organisme pour maintenir son intégrité. Ce qui revient à dire que les soins médicaux sont une manière de faire tourner en rond les patients dans leurs pathologies, avec pour seule sortie par la tangente un vieillissement accéléré… Les choses sont certes un peu plus complexes que cela, mais un fait subsiste : sous l’effet des pratiques alimentaires courantes, les mécanismes inflammatoires s’emballent et provoquent eux-mêmes des lésions, alors qu’ils devraient accomplir un travail silencieux et bien ordonné.

Ces emballements ont fait la Une en cette période de coronavirus avec la nouvelle notion très médiatique de « tempête cytokinique ». Les cytokines sont simplement des protéines émises par les cellules et capables de transmettre aux autres cellules des informations, aussi bien dans le sens d’une limitation que dans celui d’une intensification des processus inflammatoires. D’où proviennent alors de semblables emballements, allant jusqu’à causer la dégradation des organes, poumons et cerveau en tête ?

La contradiction se lève si l’on comprend que l’action du virus ne vise pas à attaquer des cellules pour se reproduire, comme on l’enseigne généralement, mais à apporter aux cellules un complément de programme génétique leur permettant d’éliminer des molécules polluantes qu’elles ne savent pas éliminer par leurs propres données génétiques. Les mécanismes inflammatoires ne sont pas la conséquence directe d’une action nocive imputable au virus, mais l’outil par excellence que l’organisme utilise pour neutraliser les molécules nocives rejetées par les cellules grâce au virus, ou pour évacuer les décombres que ces molécules peuvent laisser sur leur chemin.

Ce modèle d’explication est compatible avec tout ce que l’on sait en immunologie. Il est exempt de toute contradiction et permet d’expliquer les différences observées dans les symptômes viraux à partir des différences de mode alimentaire. Le degré de pollution culinaire dépend directement des habitudes culinaires, et détermine la quantité et la nocivité des matières dont un virus donné programme l’élimination par les cellules.

Cela explique notamment l’absence de symptômes aigus, voire l’absence complète de symptômes en cas d’infection virale chez les sujets qui pratiquent une alimentation 100 % naturelle. Il est clair qu’une alimentation naturelle, n’apportant que des molécules auxquelles l’organisme est adapté génétiquement, ne donne pas lieu à une semblable pollution moléculaire. Les molécules apportées par les aliments sont convenablement dégradées par les enzymes, et il ne survient aucune accumulation anormale de déchets nocifs, l’organisme étant par nature équipé pour assurer l’élimination des déchets normaux du métabolisme.

L’expérience montre toutefois qu’il ne suffit pas de consommer exclusivement des aliments non transformés pour éviter les désordres de l’inflammation. Il faut aussi les consommer dans les quantités adéquates, sans dépasser les réels besoin du corps, et dans des conditions appropriées de manière à éviter des troubles digestifs. Consommer trop d’aliments naturels différents au cours d’un même repas, faire plus de deux repas par jour ou grignoter entre les repas, ne pas respecter certains ordres dans les produits consommés etc. suffisent le plus souvent pour relancer l’inflammation, au point qu’elle devient douloureuse, s’assortit d’oedème et de rougeur, voire d’infections.

Il faut aussi supprimer des aliments qui ne font pas partie de la palette alimentaire originelle de l’être humain, comme le lait animal ou certaines céréales très sélectionnées comme le blé. Ces produits contiennent aussi des molécules auxquelles le génome humain n’est pas adapté, molécules qui ne peuvent pas être dégradées correctement et constituent des matières étrangères reconnaissables par exemple aux odeurs corporelles, à l’excitation du système nerveux, à des troubles du sommeil etc.

Le fait d’attribuer les symptômes, donc les troubles inflammatoires au facteur alimentaire pourrait aussi permettre d’expliquer les différences marquées que l’on observe dans l’apparente nocivité du virus suivant les différents pays et continents. Voilà ce qui serait un joli thème de recherche : établir les correspondances entres les habitudes alimentaires des différentes régions et les taux de cas symptomatiques ou du taux de mortalité. Ainsi s’expliquerait que le même virus, à de petites mutations près, ait fait beaucoup moins de dégâts en Asie qu’en Europe et en Amérique, où les mœurs alimentaires sont nettement plus « évoluées ».

Il peut paraître paradoxal que la simple observation empirique d’organismes nourris selon ces principes ait permis d’identifier des molécules nocives et des relations entre aliments transformés et troubles organiques, alors que des générations de chercheurs bien équipés n’ont pas suffi pour les mettre en évidence. Cela s’inscrit contre la foi que l’on a généralement envers la science et la médecine. Il s’agit pourtant d’une réalité patente, et il faut plutôt se demander pourquoi la recherche conventionnelle et la médecine n’ont pas été en mesure de les identifier plus tôt.

Le problème provient de l’occultation séculaire de la nocivité potentielle d’habitudes alimentaires qui semblent remonter à la nuit des temps. « Depuis le temps qu’on mange cuisiné, l’organisme s’est certainement adapté ». Cette réponse classique est pourtant fallacieuse : la recherche médicale ne s’est jamais penchée sur la question. Du moins jamais dans le sens d’une adaptation génétique aux différents composés issus des réactions chimiques générées par les préparations culinaires.

Lorsque furent découvertes, un peu par hasard, les nocivités des molécules de Maillard, de l’acrylamide, des AGE, la première réaction a été chaque fois de conclure qu’elles ne pourraient faire grand mal, étant donné que l’humanité y a survécu depuis des millénaires, et s’est même multipliée plus que toutes les autres espèces. On oublie de se demander comment elle a survécu et si la foison de maladies que la médecine a « découvertes » au cours des temps n’est pas dans une large mesure la conséquence de la complexification des mœurs alimentaires. 

Un tel obscurantisme effraie. Comment se fait-il que parmi les innombrables savants qui ont contribué à faire de la Science l’édifice gigantesque qu’elle est aujourd’hui, pas un seul ne se soit interrogé sérieusement sur les effets des aliments qu’il ingurgitait quotidiennement ? On peut sérieusement s’inquiéter quant à la fiabilité de la démarche dite scientifique, pour le moins dans le domaine connexe de la médecine et des sciences de la nutrition.

Négliger systématiquement un ensemble de facteurs de causalité possible fausse fondamentalement toute recherche. Il est impératif, notamment lorsqu’on procède à une recherche statistique de causalité, de prendre en compte tous les facteurs potentiels, afin d’étudier dans quelle mesure chacun d’eux peut avoir une influence sur le phénomène observé. Il suffit d’en ignorer un pour fausser complètement les conclusions. Or, le facteur cuisine, aussi bien l’action de la chaleur sur les aliments que celle des assaisonnements et des mélanges, n’est jamais pris en compte de manière objective. C’est pourquoi les statisticiens en viennent à considérer l’obésité comme un facteur de risque de maladies cardiovasculaires, alors que l’obésité ET les maladies cardiovasculaires sont des conséquences directes d’un autre facteur, le facteur alimentaire.

Un progrès notoire a été réalisé en comparant les taux d’incidence de diverses maladies entre l’alimentation ordinaire et les régimes dit méditerranéen ou autres plus proches d’une alimentation naturelle, mais tous ces régimes réputés sains restent inféodés à la préparation culinaire. Aucune recherche n’a été entreprise pour mettre en évidence l’influence sur la santé d’une alimentation exempte de toute cuisson et de tout assaisonnement. C’est pourtant là qu’il y aurait eu les plus belles surprises. Qui ne seraient évidemment pas allées dans le sens de Big Pharma.

Il est pourtant clair que l’application de la chaleur aux substrats alimentaires provoque des modifications biochimiques importantes ; que les mélanges multiplient ces réactions chimiques ; et que l’assaisonnement modifie les saveurs naturelles, ce qui a un effet sur la régulation des prises alimentaires. On sait par ailleurs depuis longtemps que l’ingestion de substances nocives a un effet sur la santé, la notion de poison remonte à la plus haute antiquité. Certains outsiders, comme Shelton, ont même dénoncé les « mauvaises associations alimentaires ». Mais cela n’a pas suffi pour faire changer l’optique générale de la médecine par rapport aux causes des maladies.

C’est donc un manquement majeur et séculaire de la recherche médicale que de n’avoir pas pris dans le collimateur les altérations moléculaires produites par la transformation culinaire des aliments, ni les effets des modifications de saveur sur l’équilibration nutritionnelle, en rapport avec leurs incidences sur les mécanismes immunitaires. Les conséquences de cette occultation sont incalculables, le nombre de souffrances et de morts dont elle est responsable est sans commune mesure avec les pires des drames de l’histoire, il suffit de faire le décompte au cours d’un siècle du nombre de morts liés au désordre inflammatoire et immunitaire, et de le comparer au nombre de morts provoquées par les guerres ou les pratiques barbares en tous genres. 

Le Covid-19 apporte une occasion de plus de prendre conscience des effets de l’occultation des effets pathogènes des pratiques culinaires. L’étonnement des médecins devant la diversité des symptômes en est une suite directe. Il paraît en effet étonnant qu’un virus puisse prendre pour cibles des organes aussi différents que les alvéoles pulmonaires, la peau, le foie, les reins, et l’organe le plus précieux de l’être humain : son cerveau. Tout récemment, une étude révélait que même le priapisme peut en être une conséquence !

On comprend mieux cette complexité apparente si l’on rapporte les dommages locaux non pas au virus lui-même, mais aux molécules dont il programme la déséquestration. Ces molécules toxiques, accumulées pendant des années d’alimentation dénaturée, sont rejetées dans le sang et circulent dans l’ensemble de l’organisme.

Suivant les molécules dont il s’agit – car le virus programme la déséquestration de classes de molécules pouvant contenir des éléments différents –, suivant les affinités de ces différentes molécules avec les cellules de différents organes, et selon les prédispositions des différents individus, ce seront des organes différents qui pourront être touchés. Le sang lui-même peut voir ses propriétés altérées, notamment au niveau des mécanismes extrêmement complexes de la coagulation que certaines molécules étrangères peuvent désorganiser. Des caillots sanguins peuvent provoquer des dommages dans tous les organes irrigués par le sang en les privant d’un apport régulier d’oxygène.

Les molécules déséquestrées peuvent aussi jouer le rôle d’antigènes, c’est-à-dire dérégler l’action du système immunitaire au cas où elles sont reconnues comme des molécules étrangères au moi immunologique, ou se déposer sur des membranes cellulaires avec lesquelles elles ont par hasard des correspondances de relief, de sorte que le système immunitaire attaque les cellules de certains organes.

Bref, les causes de désordre ne manquent pas, et le simple raisonnement fait apparaître la pollution culinaire comme le principal facteur potentiel de désordre, indirectement lié à l’action d’un virus. C’est une illusion, ou plutôt une simplification abusive de la médecine que de s’attendre à une relation simple entre un agent pathogène donné et les symptômes observés. Il manque un maillon dans la chaîne du raisonnement : le virus provoque une déséquestration cellulaire qui renvoie des molécules étrangères dans le sang, et ces molécules étrangères aux mécanismes biologiques naturels peuvent provoquer toutes sortes de troubles imprévisibles.

C’est là aussi une raison qui fait que la recherche a stagné pendant des lustres face au problème culinaire : elle a toujours axé les recherches sur des facteurs définissables. Tel agent provoque tel trouble, et donc en luttant contre cet agent, il devrait être possible de réduire le trouble. Ce raisonnement de base part du principe que tout virus est un agent pathogène, comme s’il avait pour but de nuire à l’organisme, c’est donc à coups d’antiviraux ou de molécules toxiques qu’on aura raison de la maladie.

La recherche médicale aurait dû passer au contraire par la notion de désordre : le nombre des types de molécules issus des réactions chimiques culinaires est incommensurable. Toutes sortes de réactions chimiques sont possibles, de sorte que les différentes molécules produites peuvent provoquer les troubles les plus divers que l’on puisse imaginer. La seule manière de cerner le problème est de considérer que la préparation culinaire induit dans les organismes un désordre moléculaire.

Les effets d’un désordre sont imprévisibles, ils ne peuvent pas être réduits à des rapports simples de cause à effet. Il n’est pas possible de les recenser de manière exhaustive, et s’ils donnent l’impression de symptômes récurrents, que l’on retrouve chez différents individus, c’est simplement parce que le nombre des mécanismes biologiques est dénombrable : un organe troublé peut se signaler par un symptôme donné, que le trouble soit produit par une molécule ou par une autre.

Il n’est donc pas possible dans ces conditions d’établir des correspondances simples entre agent pathogène et symptôme. Ce qui revient à dire que le principe fondamental de la médecine est erroné, du fait de la fin de non recevoir qu’elle oppose au problème alimentaire.

Par surcroît, la médecine entend guérir la maladie en administrant un médicament. Donc en ajoutant au désordre fonctionnel produit par le désordre moléculaire un désordre supplémentaire. Or, le propre du désordre, c’est que deux désordres ne se compensent pas, mais se combinent pour aboutir à un désordre plus grave. Le principe même de la médication est contraire au bon sens. On ne lutte contre un désordre qu’en rétablissant l’ordre, à commencer par supprimer la cause du désordre.

L’un des plus grands malentendus est celui de l’inflammation : la plupart des médicaments consistent à bloquer les mécanismes inflammatoires. Aussi bien les anti-inflammatoires courants, de l’aspirine au doliprane, que la cortisone, hormone censée bloquer l’inflammation. Sachant que l’inflammation est le mécanisme immunitaire de base, les médicaments apparaissent clairement comme des moyens d’empêcher le corps d’œuvrer pour son intégrité. Les résultats de la cortisone à long terme sont bien connus : accumulation de graisses (lieu de stockage de molécules indésirables), accoutumance, danger d’un arrêt brusque de la corticothérapie (retour en masse des molécules accumulées).

Donc la médecine est à côté de la plaque aussi bien dans l’établissement des causes des maladies, que dans l’administration de médicaments. C’est bien ce que l’on constate à travers ses multiples échecs dans les maladies courantes et qui a poussé le public à se tourner vers les médecines dites naturelles. 

Malheureusement, celles-ci tombent dans le même piège : elles négligent elles aussi l’action pathogène de la pollution culinaire, ou du moins la sous-estiment encore largement, continuant également à incriminer des virus et des bactéries en tant que causes des maladies, et remplaçant le plus souvent les médications chimiques par des médications naturelles, faute d’avoir su définir une alimentation réellement naturelle exempte de dénaturations moléculaires.

Or, la plupart des plantes médicinales ne font pas partie de notre palette alimentaire originelle. Beaucoup sont connues pour leur toxicité à trop forte dose. Notre organisme n’a aucune raison de posséder tous les enzymes nécessaires pour les traiter en bonne et due forme. L’administration de médications naturelles revient donc dans la plupart des cas également à ajouter un désordre au désordre culinaire, et l’on n’a pas beaucoup avancé.

Il faudra comprendre une fois pour toutes que le principe même de toute médecine, c’est-à-dire soigner par des médicaments, est une impasse. Ce n’est pas en introduisant dans la mécanique subtile et terriblement complexe de notre biologie des éléments perturbateurs qu’on va garantir leur bon fonctionnement. C’est en arrêtant d’y semer le désordre. Et la cause majeure de désordre biologique est celle qui représente le plus grand apport quotidien de molécules polluantes : la cuisine.

En d’autres termes, il faudra un jour remplacer l’armada de médecins œuvrant actuellement à l’envers du bon sens par autant de conseillers en alimentation, sous réserve que ces conseillers aient compris eux-même deux choses : que la cuisine est la première erreur ; que la médecine, qui tente de contrer ses effets perturbateurs par des perturbations supplémentaires, est une seconde erreur.

Et qu’il n’y a pas d’autre chemin vers la santé que le respect des lois naturelles dans tous les domaines à commencer par la source principale des molécules qui traversent notre biologie : la cuisine et ses faux plaisirs. Ainsi l’inflammation retrouvera ses caractéristiques naturelles et pourra à nouveau œuvrer silencieusement pour l’intégrité des organismes.

Les sommes pharamineuses consacrées à la recherche médicale et à la fabrication des médicaments pourront être consacrées à des tâches plus utiles : la création de cultures non polluantes d’aliments appartenant à la palette alimentaire originelle de l’être humain, dont beaucoup ont été oubliés, et consommables en-dehors de toute préparation culinaire… avec, cerise sur le gâteau : capture de carbone dans le bois des arbres fruitiers, et suppression des productions de carbone inhérentes aux traitements culinaires.

À bientôt pour la pratique !

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