Quelle relation entretenir avec le virus ?

En avant-première de notre prochaine vidéo-conférence du mercredi 22 avril à 17 heures :

Cov-19 : la nature pour gagner la guerre... ?

... Question mal formulée. Il ne s’agit pas de vaincre un méchant envahisseur, mais de permettre à l’organisme de mener à bien la tâche de détoxination programmée par le virus, comme expliqué dans mes précédents articles et visio-conférences.

Pas facile, bien sûr, d’inverser la façon de raisonner telle qu’on nous l’a enseignée depuis l’enfance et que tout le discours médical cristallise jour après jour dans les esprits. Pourtant, ce sont là les faits : l’image du virus pathogène ne tient pas la route lorsqu’on observe les organismes dans un contexte alimentaire naturel, excluant les dénaturations moléculaires induites par les réactions chimiques inhérente à la préparation culinaire.

La médecine n’a malheureusement jamais pu faire les mêmes observations, car il est très difficile pour des chercheurs d’obtenir qu’un échantillon de population accepte de se priver de cuisine pendant un temps suffisant. Elle n’a même pas songé à poser le problème. C’est une chose bien ancrée dans les esprits que l’être humain est fait pour consommer ses aliments après préparation. Tous les habitants de la planète sont d’accord sur ce point : l'art culinaire est un fleuron de la culture, c’est l’une des principales marques qui nous distingue de l’animal.

Et pourtant : la question se pose et mérite une réponse. Les humains n’ont pas toujours mangé de la même manière. L’art culinaire, à commencer par la simple cuisson, découle d’une série d’inventions qui ne sont pas tombées de la lune. Il a fallu qu’un de nos ancêtres ait l’idée de domestiquer le feu, qu’un autre invente le four à pain, puis qu’un autre se hasarde à fabriquer une casserole pour y cuire une première soupe. Cela s’est produit à un ou plusieurs moments de l’histoire et s’est développé au point de changer radicalement l’environnement alimentaire des organismes humains.

De même en matière d’agriculture : nos ancêtres, bien ou mal inspirés, ont inventé la charrue, la culture des céréales, l’élevage des animaux pour disposer de leur lait ou de leur viande. Toutes les modifications des apports alimentaires qui en sont résultées ont constitué un environnement alimentaire inédit, devenu parfaitement commun avec le temps, mais très différent de l’environnement primitif en matière d’apports nutritionnels.

Si vous avez une voiture diesel et qu’un beau jour la distribution de diesel est suspendue, qu’allez-vous faire ? Acheter une nouvelle voiture ou changer le moteur. Mais si cela ne vous est pas possible, pas plus que pour les hommes de changer leur métabolisme, il ne vous restera qu’une solution : adapter tant bien que mal votre moteur au carburant disponible. Ce ne sera pas forcément facile, il faudra des essais, des tâtonnements, des mises au point jusqu’à ce que les différentes caractéristiques de votre moteur correspondent à celles du carburant. Rien ne dit que ce soit possible sans risquer toutes sortes d'avaries mécaniques.

Il en est exactement de même pour un changement de nourriture. Le problème est même plus complexe : l’organisme trouve dans sa nourriture non seulement le carburant, c’est-à-dire les calories nécessaires à son fonctionnement, mais également des pièces de construction qui lui permettent de croître ou de renouveler ses constituants. Toutes les cellules du corps se renouvellent à des rythmes divers, même les cellules des os. Le nouvelles cellules se constituent en grande partie à partir des matériaux apportés par l’alimentation. Si ces matériaux ne sont pas les bons, toutes sortes de troubles peuvent survenir, dépassant de loin la seule question des calories.

Alors qu'en est-il pour nos organismes et l'environnement culinaire ? Cette alimentation transformée qui n'a jamais existé auparavant a-t-elle nécessité une adaptation génétique ? Cette adaptation a-t-elle été possible (car rien ne garantit que le moteur fonctionne aussi bien avec un carburant modifié) ? A-t-elle eu le temps de se réaliser complètement en peut-être 10000 ans ? La réponse est manifestement non. Le « moteur » humain connaît toutes sortes d'avaries - une gamme interminable de maladies - qui régressent ou n'apparaissent pas si l'on retourne au carburant d'origine. C'est-à-dire si l'on fait une croix sur la cuisine.

Pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, il s’agit de savoir si cette alimentation « originelle » permet à l’organisme de réagir dans les meilleures conditions à l’information génétique apportée par le coronavirus. Or, quel est le facteur déterminant qui fait que la présence du virus provoque des dommages, allant du symptôme léger à la détresse respiratoire ou à des lésions des organes internes ? L’inflammation. Car les dégâts ne sont jamais produits par un virus directement, mais par les réactions inflammatoires qui accompagnent son action.

L’idée qu’on se fait dans le public de l’inflammation est souvent biaisée : on la considère comme quelque chose de pathologique. Il est vrai que certaines inflammations peuvent produire des lésions irréversibles – si elles ne sont pas soignées, vous dira votre médecin. Mais ce qu’il ne vous dira pas, tout simplement parce qu’il ne le sait pas : c’est que l’inflammation reste parfaitement contrôlée, supportable voire totalement silencieuse, dans le contexte d’une alimentation 100 % naturelle.

J’observe ce phénomène systématiquement depuis plus de cinquante ans : jamais, dans le référentiel préculinaire, c’est-à-dire si l’on se nourrit d’aliments non transformés tels que nous les donne la nature, à l'exclusion du lait animal, des pesticides et autres formes d'altération, jamais on ne voit apparaître ce que la médecine considère comme les signes caractéristiques de l’inflammation : le gonflement (œdème), la rougeur (érythème), l’hypersensibilité, la douleur, et l’élévation de température locale, parfois des pulsations, voire des infections, lymphangites etc. Tout cela n'existe simplement plus, c'est l'observation empirique qui le montre et non une quelconque théorie.

Voilà qui explique la contradiction interne de la conception médicale de l’inflammation : le processus inflammatoire est reconnu comme étant l’outil par excellence du système immunitaire et, pourtant, il provoque des dégâts pouvant aller jusqu’à la mort. Étonnant tout de même qu’aucun médecin ni chercheur ne s’émeuve de cette incohérence. La nature serait-elle à ce point tordue qu’elle aurait fait de l’inflammation une arme à double tranchant : d’un côté nécessaire pour maintenir l’intégrité des organismes, et de l’autre destructrice pour ces mêmes organismes ?

La solution du dilemme se trouvait dans ce domaine que la médecine s’entête à négliger : la nature de l’alimentation. Il suffit de pratiquer une alimentation « originelle », celle pour laquelle le moteur humain a été construit. Celle à laquelle notre métabolisme est adapté génétiquement. C’est-à-dire une alimentation préculinaire, exempte de toutes les molécules dénaturées que produit la préparation culinaire et que nos enzymes sont incapables de dégrader correctement.

Changer d’alimentation n’est pas facile au début, mais on est vite récompensé, d’abord par un plaisir inattendu aux aliments nature. Un niveau de plaisir de loin plus élevé que celui que, fin gourmet que j’étais, je cherchais dans la haute gastronomie et dans les viennoiseries. C’est une chose importante, car le plaisir est nécessaire à un bon équilibre psychique. Si ce niveau est insuffisant apparaissent des frustrations qui rendent justement esclave de la bonne ou de la malbouffe.

Mais le plus important en ces temps de pandémie reste cette question de l’inflammation. Comme j’ai pu l’observer au cours de ces décennies dans mon propre organisme et dans les organismes des milliers de personnes qui ont fait l’expérience après moi : les symptômes inflammatoires classiques ne se présentent plus, cela dans toutes les circonstances où ils auraient ordinairement pu s’installer, blessures, contusions, fractures, luxations, migraines, lésions, cancers etc. Et ce qui nous intéresse ici : lors des soi-disant maladies virales.

Les processus de cicatrisation, dans lesquels l’inflammation joue un rôle primordial, étant par ailleurs nettement améliorée, il est évident que le processus inflammatoire reste opérationnel. Le point crucial, c’est qu’il s’accomplit alors sans dépasser les limites naturelles, au-delà desquelles apparaîtraient des troubles désagréables ou délétères. Il fonctionne simplement dans les conditions prévues par la nature, loin des perturbations que causerait la pénétration répétitive de molécules dénaturées.

Ce point est véritablement crucial, car le danger d'une contamination virale, et la peur qu'elle inspire, n'ont plus de raison d'être. Tous les symptômes et toutes les lésions que l'on observe dans le référentiel culinaire n'existant plus, on ne peut plus parler de maladie virale, mais de processus viral. Et ce processus, comme tout processus biologique programmé génétiquement, est nécessairement utile : l'observation montre en effet qu'il détermine une élimination de matières indésirables, en particulier par le biais des muqueuses.

Le coronavirus comme tous les virus courants se voit associer des symptômes respiratoires : rhume, bronchite, pneumonie, mais aussi des diarrhées, des inflammations cutanées, qui ne sont autres que des mécanismes d'élimination de matières étrangères sous forme de mucus ou de desquamation. Dans le contexte alimentaire originel, ces mêmes mécanismes sont à peine apparents, tout simplement parce qu'il y a moins de matières indésirables dans l'organisme. On constate directement qu'un apport ponctuel de molécules dénaturées, par exemple par ingestion d'une tranche de pain, d'un gâteau, d'un steak etc. provoque dans les heures qui suivent un emballement de l'inflammation.

Quelles conséquences sur le plan pratique ? En période d’épidémie virale, dès qu’il y a risque ou certitude de contamination, déconnecter la cuisinière et le four à micro-ondes, se passer des friandises et petits plats classiques et pratiquer une alimentation aussi naturelle que possible. Exclure aussi le lait animal, auquel l’organisme humain n’est manifestement pas adapté génétiquement. Manger des légumes et des fruits crus, tout ce qu’on peut trouver qui n’a pas été transformé. Et se mettre à l'écoute de son propre corps, car les sens sont parfaitement capables de nous indiquer, face à des aliments non transformés, lesquels nous sont utiles et lesquels pourraient nous déséquilibrer.

Reste à observer les améliorations de santé et à en faire part à votre médecin : épisode viral asymptomatique, plus - cerises sur le gâteau - élimination des kilos superflus, bonne forme, détente émotionnelle, sommeil profond, disparition de toutes les manifestations inflammatoires...

Tout pour mieux jouir de la vie !


Si vous voulez tenter l’expérience, vous trouverez le soutien nécessaire sur https://www.facebook.com/Mangeons.Nature/