142.000 virus dans les intestins

 

Mais non mais non mais non...

Rassurez-vous : il y en a certainement beaucoup plus !

Et il ne s'agit pas de particules virales, de virions comme disent les virologues. Mais bien de 142000 espèces de virus différentes...

De plus, ce ne sont là que des virus à ADN particuliers, dénommés bactériophages. À quoi il faudra ajouter Dieu sait combien d'espèces de virus à ADN et de rétrovirus à ARN, bref, tous les virus qui ne sont pas spécialisés dans la bactériophagie...

Voilà ce qu'on peut tirer d'une étude qui vient de paraître et qui nous donne une tout autre idée de notre microbiote intestinal. Celui-ci est donc constitué d'un bactériome, comprenant les centaines d'espèces de bactéries, au nombre de quelque 100 milliards, auquel il faut ajouter des centaines de milliers d'espèces de virus, au nombre de milliards de milliards.

Mais ce n'est pas tout : l'expédition scientifique Tara Océans vient de montrer de son côté qu'il y a dans l'eau de mer la plus pure entre 200000 et un milliard d'espèces de virus. Et d'autres chercheurs qu'il en tombe du ciel dans l'air que nous respirons de quoi inhaler 20000 particules virales par respiration !
Mettez vos masques et vos tenues de plongée hermétiques !

Le problème réel des virus n'a donc pas grand-chose à voir avec le paradigme de l'agent pathogène issu des travaux de Pasteur. Il faut reprendre tout ça à zéro et apprendre à penser différemment le processus viral en soi :
Les virus comme les bactéries ne seraient pas des agents pathogènes, mais feraient partie intégrante des mécanismes biologiques. Reste à comprendre quelles sont leurs fonctions et d'où ils proviennent.

Jusqu'ici, la virologie nous laissait penser qu'ils provenaient d'accidents moléculaires dus au hasard, de mutations purement accidentelles. Un mystère complet régnait quant à leur origine : auraient-ils précédé l'apparition des premières cellules, dans l'histoire de la vie, ou ont-ils surgi comme des parasites ? Quel intérêt pourrait avoir un être inanimé à nuire à des organismes dont il a besoin pour exister ? Y a-t-il un sens à dire qu'un virus se multiplie aux dépens de la cellule, alors que cette nuisance n'apparaît que dans un petit nombre de cas, et qu'elle se manifeste généralement par des troubles mineurs et réversibles ?

Ne serait-il pas plus raisonnable de penser que les virus seraient fabriqués ou modifiés par les cellules elles-mêmes, ou mieux : qu'ils feraient partie d'un même ensemble vital où ils assureraient une fonction de vecteurs d'informations génétiques, quitte à provoquer dans un petit nombre de cas des troubles explicables par d'autres facteurs de perturbation ?

Un tel postulat expliquerait qu'ils possèdent les clés moléculaires extrêmement précises qui leur permettent de traverser les membranes et de pénétrer pour certains jusque dans le noyau

Les virus assureraient une transmission horizontale de l'information génétique, alors que la reproduction, sexuée ou non, en assure la transmission verticale. Ainsi, ils ont pu jouer un rôle essentiel dans l'évolution des espèces, en transmettant certaines données génétiques beaucoup plus rapidement qu'à travers la reproduction et la sélection naturelle, qui nécessitent des générations...

C'est d'ailleurs ce que laisse penser une autre découverte assez récente démontrant que le passage des ovipares aux mammifères s'est effectué grâce à un virus, dont nous portons encore l'héritage dans notre propre ADN. C'est grâce à ce virus, grâce au complément de programme génétique dont il nous a fait bénéficier, que nous savons fabriquer la membrane placentaire chargée de transmettre les nutriments et l'oxygène au fœtus.

De quoi reprendre tout le problème viral à la base, et réfléchir différemment, notamment lorsqu'il s'agit de coronavirus. Le SARS-Cov-2 n'est peut-être en soi pas plus méchant qu'un autre, son apparente nocivité tenant simplement au terrain plus pollué que jamais que lui offrent nos organismes sous l'égide de McDonald's et de l'industrie alimentaire moderne.

Cette problématique s'est déjà profilée dans les années 60, à partir des premières observations que j'ai pu faire sur les virus dans le référentiel pré-culinaire, c'est-à-dire sous instincto :  les symptômes disparaissent lorsqu'on mange 100 % naturel et réapparaissent pour un seul aliment dénaturé par la cuisson, ou même sous l'effet d'un simple mélange.

J'ai retrouvé la petite brochure écrite à l'époque, qui démontre par A plus B que les virus courants, notamment ceux des maladies d'enfants, sont utiles à la santé. Plus précisément : chaque virus apporterait à nos cellules une information génétique complémentaire, programmant l'élimination de molécules nocives issues de la préparation culinaire, et qu'elles ne savent pas éliminer à partir de leur propre génétique

Cette hypothèse s'est largement vérifiée à travers toutes les observations faites depuis une cinquantaine d'années. Mais est-elle en accord avec les symptômes manifestement pathologiques qui accompagnent parfois l'irruption d'un virus ? Notamment dans le cas du CoVid19, la gravité et la diversité des symptômes proviendraient-elles d'anomalies induites par des mutations opérées en laboratoire ?

Ce sont tous ces points sensibles que j'aborde dans le nouveau cours « Vie et Virus » que je viens d'enregistrer. J'ai découvert moi-même au cours de ce travail une foule de choses renversantes et passionnantes. Vous y trouverez des explications inédites sur les aberrations qui ont marqué la récente pandémie.

Pour en savoir plus sur le phénomène viral en général et sur la CoVid en particulier : 
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