Covid-19 : révélateur des failles de la Science...
Si l’on vous glisse dans l’oreille qu’un individu que vous avez devant vous est un dangereux terroriste, vous déchiffrez du coup chacun de ses faits et gestes très différemment. Qu’il s’approche de vous, et vous craignez qu’il vous prépare un mauvais coup ; si vous êtes dans une grande surface, vous le voyez déjà poser des bombes ; s’il se dépêche de passer à la caisse, vous prenez la poudre d’escampette par crainte d’une prochaine explosion.
C’est exactement ce qui arrive à la Science face à ces êtres nanométriques qu’elle appelle virus. Pasteur lui a glissé dans l’oreille qu’ils seraient de dangereux agents pathogènes. Du coup, tout ce qui concerne ces particules est traité sur le mode de l’infection et de la maladie. Tous les processus liés à leur présence sont déchiffrés en termes d’attaque et de défense. Au moindre symptôme, on vous prescrit toutes sortes de poudres de perlimpimpin, et l’on s’étonne de leur inefficacité ou de leurs effets collatéraux.
Ce gigantesque malentendu ressort mieux que jamais d’un article de Bernard Dugué, bac + 21 (!), biologiste, philosophe, ancien maître de conférence et chercheur indépendant, publié récemment sur AgoraVox. Le point de vue de Dugué est particulièrement révélateur, parce qu’il s’inscrit à la fois dans la science conventionnelle et dans sa remise en question. Rares sont les chercheurs « officiels » qui ont le courage de retourner leur veste et de remettre le paradigme dominant en question. Félicitation à ce scientifique authentique d’avoir sacrifié sa carrière par souci de vérité.
Son dernier article met en exergue toutes sortes de contradictions internes et de points obscurs des thèses officielles, sans que l’on tombe pour autant dans un dénigrement a priori tel qu’on le trouve dans la littérature alternative ou complotiste. Pour une fois, les règles de l’objectivité sont respectées et les vraies questions posées sans aucune forme délibérée d’occultation. La volonté d’ouverture se ressent à chaque argument.
D’autant plus intéressant de constater que les meilleurs chercheurs et des plus subversifs n’arrivent pas à se libérer de certains stéréotypes qui leur ont été enseignés. Chacun construit son image du monde, et du monde microscopique, sur la base de principes qui se trouvent ensuite profondément enterrés sous tout un système de connaissances, et qu’il est extrêmement difficile de remettre en cause. Rien de plus laborieux que de changer les fondations d’un building, et la Science est un immense gratte-ciel dont les bases paraissent inébranlables.
Comme le note très justement Bernard Dugué, le Covid-19 met cruellement en évidence les points obscurs de la science médicale contemporaine. Il dénonce dans cet article très systématiquement les différents points de contradiction et d’obscurité de l’approche actuelle du phénomène viral, mais malheureusement sans voir les causes de l’imbroglio. Le nœud gordien se dénouerait pourtant comme par enchantement simplement en prenant en compte la présence dans les organismes de molécules anormales issues des dénaturations culinaires.
Cela reviendrait à considérer comme terroristes ces molécules étrangères d’origine culinaire, et comme agents de sécurité les virus. Une inversion difficile pour l’esprit, car elle remet en cause toute une série de croyances et d’habitudes : la croyance dans les bienfaits de l’alimentation traditionnelle, la gourmandise qui rend esclave des routines gastronomiques, la foi dans la science censée garantir la vérité, la confiance dans l’armada planétaire de chercheurs partageant le même consensus, les structures agro-industrielles censées garantir la survie de l’humanité, le culte de la médecine en tant que déesse de la santé…
Profitons de la pertinence du discours de M. Dugué pour montrer point par point que notre double notion de pollution culinaire et de virus programmateur de détoxination permet de tirer la situation au clair. Vous trouverez en annexe le texte original de l’article avec surlignés les passages clés. Je reprends ici un par un les plus importants. L’exercice permettra d’analyser plus en profondeur l’ensemble des publications scientifiques, voire alternatives, sur le sujet et, subsidiairement, de trouver la meilleure attitude face à la deuxième vague de Covid-19 que certains nous annoncent.
Dès les premières lignes : « la virulence du SARS-CoV-2 s’explique en grande partie par le développement des réponses immunitaires différent d’un individu à l’autre ... avec comme particularité une capacité à interférer avec ces défenses et les neutraliser » . Et un peu plus loin : « En fait, nombre de coronavirus sont connus pour « déjouer » les réponses immunitaires. »
Nous voilà d’emblée dans le scénario du combat rituel entre agent pathogène et organisme agressé. Le virus est un dangereux ennemi qui s’ingénie à déjouer les stratégies de défense de sa victime. Les mêmes faits d’observation s’interprètent pourtant sur le mode inverse si l’on considère que « l’organisme module ses mécanismes immunitaires de manière à réguler les mécanismes programmés par l’information génétique qu’apporte le virus ». De même que le présumé terroriste qui fuit les lieux peut être un indice de bombe en attente d’exploser, et qu’un simple citoyen affichant la même hâte sera tout au plus soupçonné d’avoir volé quelque chose ou oublié un rendez-vous d’amoureux.
Voyons donc comment ce méchant agresseur va user des procédés qu’on lui connaît pour accomplir son travail de sape : « Les stratégies virales pour déjouer les défenses immunitaires sont connues depuis longtemps, engendrant de ce fait un problème de santé publique ... pouvant émerger et générer des épidémies grâce aux possibilités de se faufiler dans les mailles du système immunitaire et de s’en échapper ». Ah ! les vilains méchants corpuscules capables des tours les plus pendables pour nous détruire la santé… La soi-disant Nature est un stupide assemblage de formes de vie en concurrence et c’est la plus maligne qui aura la victoire en détruisant les autres… On en vient même à oublier qu’il existe des équilibres écologiques entre les différentes formes de vie.
Sauf que les virus ne sont pas des êtres vivants. Ils ne peuvent pas vraiment être malins. Dugué n’est pas complètement dupe du langage médical : « Lorsque les virologues disent qu’un virus a développé des mécanismes pour neutraliser les défenses immunitaires, c’est une vue de l’esprit, une formulation commode pour décrire la virulence mais qui n’explique pas la réalité. Le virus n’est qu’un assemblage inerte de molécules qui, une fois entré dans une cellule vivante, devient alors un agent répliquant, façonné au gré des mutations et recombinaisons. »
Voilà qui paraît plus raisonnable. Pourquoi un paquet de gènes aurait-il de bonnes ou de mauvaises intentions ? On pourrait tout au plus dire qu’un tel quantum d’information génétique mal emmanchée pourrait perturber le fonctionnement normal de la cellule. Mais alors : qui aurait inventé de tels paquets nocifs à la vie ? Quelle serait leur provenance ? Est-ce le virus qui arrive à se répliquer au détriment de la cellule, ou la cellule qui le réplique afin de renvoyer les copies aux autres cellules ? Tout dépend des résultats de ces opérations.
Les lignes suivantes témoignent de cette lacune dans les explications : « Au fil du temps, si les combinaisons moléculaires sont favorables, le virus parvient à se répliquer avec plus d’efficacité. Est-ce le virus qui invente des stratégies ou bien le système immunitaire qui contient des failles ? La question est ouverte. » Autant dire qu’on ne comprend pas grand-chose à l’ensemble du phénomène et qu’on nage en plein dans les spéculations.
Encore que l’alternative (Est-ce… ou…) reste elle-même enfermée dans le paradigme de l’agent pathogène : elle présuppose dans les deux cas une désorganisation des mécanismes biologiques : que le virus soit trop malin, ou que les mécanismes de défense aient des ratés, on part du point de vue qu’il s’agit d’un processus de désordre venant perturber les mécanismes vitaux. Pas le droit de penser autrement. Un peu comme lorsqu’on vous propose « Du rouge ou du blanc ? », et que vous restez prisonnier de l’alternative au lieu d’avoir pensé à demander un verre d’eau.
D’où la conclusion apparemment logique : « Pour y répondre, il est nécessaire de connaître les moindres détails de la réaction des cellules hôtes face à l’agent réplicatif viral. » Condition nécessaire sans doute, mais pas suffisante. Car tous les mécanismes biochimiques et génétiques complexes que pourra débusquer la recherche seront interprétés sur la base du postulat de départ : que le virus attaque et que l’organisme se défend. Toutes les théories se construiront en porte-à-faux, d’ici que germe dans l’esprit d’un chercheur – encore plus subersif que Dugué – l’impensable idée qu’un virus puisse avoir une fonction biologique utile à son hôte.
On nous a tant rabâché que les virus sont des agents pathogènes qu’on en oublie que certains d’entre eux pourraient être différents et avoir certaines fonctions physiologiquement utiles. Même si leurs structures génétiques étaient le fait du hasard, certains virus pourraient être nocifs et d’autres bénéfiques. Et l’apparente nocivité des bénéfiques pourrait provenir d’un facteur non encore pris en compte par la science.
Le fait notoire que la grande majorité des organismes « infectés » ne présentent que des signes mineurs devrait pourtant faire réfléchir. Cela vient d’être constaté dans le cas du plus « méchant » des coronavirus. La peur de la maladie est telle qu’on ne retient que les dommages les plus saillants alors que ces dommages occasionnels pourraient n’être que des accidents de parcours dans un processus biologique en soi utile, accidents provoqués par un état de terrain trop dégradé par exemple. Bien 95 % des décès s’observent chez des personnes âgées présentant déjà d’autres graves pathologies.
La distorsion s’est révélée plus clairement que jamais dans le cas du Covid-19. La peur, insufflée par les médias et automatiquement exploitée par Bigpharma, a poussé les politiques à prendre des mesures draconiennes. Les décideurs qui préféraient temporiser et miser sur l’immunisation naturelle ont été la cible de vives critiques et même de menaces. Et l’on assiste maintenant à une véritable catastrophe économique, au nom d’une « catastrophe sanitaire » qui n’a vraiment rien d’une grippe espagnole.
Tous les décomptes d’incidence et de létalité se sont faits de manière biaisée, sous l’effet d’une attention surfaite induite par cette peur panique et répercutée par les médias dans les deux hémisphères, ce qui a faussé complètement l’appréciation de la situation réelle. Par exemple en comptant pour morts du coronavirus tous les malades atteints de cancers ou de troubles cardiovasculaires dont le décès a seulement été anticipé. Les gouvernements se sont emparés de ces chiffres biaisés, ils y ont été obligés par les pressions populaires et les fabriquants de vaccins, les complotistes ont réagi à leur façon, et le paysage économique et social s’en trouve profondément marqué pour des années.
Quant aux recherches, elle s’embarquent dans des zones d’ombre de plus en plus inextricables, multiplient les connaissances sur les mécanismes immunologiques et génétiques, sans que personne ne se doute un instant que les présupposés sur lesquels elles s’appuient sont mal fondés et faussent systématiquement l’interprétation des faits.
Dugué résume très bien les connaissances actuelles sur l’immunité, tout en constatant les limites de l’approche scientifique, comme vous pourrez le lire dans son article, et conclut ainsi : « ...ce qui semble refléter un souci d’analyser des mécanismes et illustre les limites de la science contemporaine. En cherchant plus loin, d’autres mécanismes seront sans doute trouvés. Sans pour autant livrer les secrets des invasions virales... »
Malheureusement, l’ensemble de ses critiques, à l’instar des recherches et des connaissances qu’elles prennent en chasse, restent elles-mêmes confinées dans le stéréotype d’une défense immunitaire contre un virus pathogène. Le terme lui-même d’immunité cristallise ce présupposé dans les esprits, alors que les mécanismes qu’il recouvre peuvent tout aussi bien s’interpréter en tant que mécanismes de régulation d’un processus biologique mis en œuvre par le virus, processus dont la signification téléologique échappe aux esprits contemporains.
Un tel langage peut paraître présomptueux. Ce sont pourtant des faits d’observation très simples et lourds de conséquences qui m’y ont progressivement amené. Ces faits sont d’ailleurs à la portée de n’importe quel observateur, qu’il ait une formation scientifique ou non. Il suffit d’observer les réactions de l’organisme à un facteur quelconque qui lui porte préjudice, ecchymose, blessure, fracture, migraine, réactions liée à la présence de virus ou de bactéries, et de comparer la gravité des symptômes suivant le type d’alimentation. On constate alors très systématiquement que l’emballement inflammatoire est en rapport direct avec la consommation d’aliments transformés, dénaturés par les préparations culinaires ou étrangers à la plage alimentaire primitive de l’être humain.
Il ne s’agit pas d’une simple réduction de la tendance inflammatoire, mais d’une disparition quasi complète des symptômes classiques de l’inflammation. Le processus se poursuit, comme on peut le vérifier à des signes mineurs, mais reste parfaitement contrôlé, en ce sens qu’on ne voit apparaître ni rougeur diffuse, ni oedème (gonflement des tissus), ni hypersensibilité au toucher, ni douleur, ni pulsations, et qu’il ne laisse aucune cicatrice. Le fait même qu’il se poursuive mais reste contrôlé donne à penser qu’il s’agit d’un processus programmé comme tous les autres processus vitaux.
Claude-Bernard, père de la médecine moderne, remarquait que le fonctionnement normal des organes est « silencieux » : c’est également le cas pour l’inflammation, son fonctionnement normal ne donne lieu à aucun symptôme désagréable aussi longtemps qu’on ne perturbe pas le processus. Et chaque emballement signale une désorganisation des mécanismes de régulation sous l’effet d’un facteur externe.
On peut dès lors repérer facilement les facteurs de perturbation : excès de fatigue, pression contre-indiquée sur la zone sensible, mauvaise position, les principaux restant les aberrations alimentaires. Dans chaque cas, la douleur apparaît et signale l’erreur. La mise en rapport fine des prises alimentaires et des variations des symptômes permet à force de recoupements de mettre en évidence ce que l’on peut appeler des « erreurs alimentaires », comprenant aussi bien des déséquilibres nutritionnels que des inadéquations digestives ou métaboliques entraînant la dérégulation inflammatoire.
Il devient ainsi possible de définir, à force de recoupements, une alimentation exemptes de facteurs perturbateurs, que l’on peut considérer comme adaptée aux données génétiques du métabolisme et du système immunitaire. Ces critères ont conduit à exclure toute préparation modifiant les saveurs naturelles, de même que toute préparation altérant les données biochimiques des nutriments, et certains aliments récents comme le lait animal et les céréales. La génétique de l’homme moderne semble encore adaptée à une alimentation semblable à celle des primates dans la nature.
Nous définirons donc comme « pro-génétique » tout régime alimentaire qui réponde à ces conditions, tout en garantissant des apports nutritionnels adéquats. Il est d’ailleurs étonnant que les chercheurs n’utilisent jamais ce concept globalisant pour traiter le problème alimentaire. Tous les raisonnements se font sur la base d’un approche analytique, décomposant les aliments en nutriments, vitamines et oligoéléments. On croit pouvoir raisonner sur les effets d’un aliment en le ramenant à une somme de composants, alors qu’il s’agit là d’une simplification abusive des processus biologiques, car on est loin de tout connaître. Si vous avez devant vous un récipient contenant un litre d’eau, vous avez beau y déverser les doses voulues de protéines, de glucides, de lipides, de vitamines, de minéraux et d’oligo-éléments, vous n’obtiendrez rien qui ressemble à un aliment vivant.
On ne pourra jamais résoudre le problème nutritionnel de manière fondamentale sans passer par la notion d’alimentation pro-génétique. Les aliments cuisinés et les produits laitiers ou céréaliers sont des éléments très récents dans l’alimentation humaine. Toutes les données scientifiques, et toutes les observations personnelles convergent vers le fait que nous ne leur sommes pas adaptés. Cela signifie tout simplement que l’alimentation traditionnelle, bien que remontant à de nombreuses générations, est une erreur du point de vue biologique.
Certains viendront dire : « l’art culinaire ne peut pas être une erreur puisque nous sommes toujours là ». Ce raisonnement ne tient pas, il faut tenir compte de l’état dans lequel nous sommes « toujours là ». Par exemple, faire figurer à côté de nous tous les parents, amis et connaissances morts prématurément de maladies en lien avec la nourriture, plus les malades cachés dans les hôpitaux et les centres d’accueil. Le paysage serait très différent et aurait de quoi réveiller les esprits.
La cuisine n’a certes pas empêché l’espèce humaine de proliférer. Mais on ne peut aucunement en déduire que l’alimentation traditionnelle soit bonne pour la santé. Pour freiner cette prolifération, il aurait fallu que l’alimentation perturbe la conception et l’enfantement, donc qu’elle provoque des troubles statistiquement significatifs avant l’âge de la reproduction, qu’on peut estimer de 40 ans. Cela n’exclut pas que la même alimentation puisse avoir des conséquences dramatiques chez les personnes plus âgées, ni même qu’elle ne provoque un certain nombre de catastrophes avant cet âge.
Il est même possible que certains éléments excitants présents dans l’alimentation transformée, comme le gluten ou les exorphines du lait ou certains AGE, aient favorisé les conceptions par suite d’un surcroît d’excitation sexuelle. En d’autres termes, la prolifération peut être la conséquence d’un désordre biologique d’origine alimentaire, au même titre que les multiples pathologies induites par le même facteur.
À cela s’ajoute le fait que l’être humain est doté d’intelligence et a nécessairement expurgé ses habitudes culinaires de toutes les préparations provoquant des souffrances ou une mort assez immédiates pour être mise en relation avec la préparation fautive. Aucun cuisinier ne recommande une omelette aux amanites phalloïdes ou un ragoût de bolets de Satan. Tout ce que l’on sait et enseigne aux enfants sur les baies et les champignons vénéneux fait partie de cet héritage culinaire. Il en résulte une fausse impression de sécurité due à l’absence de faits suffisamment saillants pour mettre en évidence les dangers moins visibles des habitudes culinaires.
L’absence de réactivité de la recherche scientifique dans le domaine alimentaire découle certainement en grande partie de ce sentiment de sécurité : ce qui vient des Anciens ne peut nous faire du mal, étant donné qu’aucun indice n’est venu depuis des siècles nous mettre en garde. Il ne s’agit pourtant là que d’une forme d’aveuglement, aujourd’hui largement mise en évidence par de nombreuses découvertes scientifiques établissant les rapports entre spécificités alimentaires et différents troubles de santé.
Rien n’a encore été fait dans le champ de la nutrition en matière de virus et de bactéries. L’image pasteurienne de l’agent pathogène semble avoir bloqué les esprits quant aux rapports possibles entre évolution des maladies infectieuses et les habitudes alimentaires. Rien n’a été fait non plus à ma connaissance sur les rapports entre alimentation et régulation des mécanismes inflammatoires. Sachant que l’emballement inflammatoire est le facteur principal de nuisance et de létalité lors des maladies virales et bactériennes, on peut mesurer l’étendue de l’ignorance dans ces domaines pourtant primordiaux de la médecine.
Même Bernard Dugué n’a pas vu le pot aux roses : « Ce satané coronavirus a pour l’instant déjoué non seulement les défenses immunitaires mais aussi les investigations scientifiques, laissant planer des angles morts déterminants pour un (im)possible vaccin ou alors un (in)accessible traitement. Cette pandémie nous laisse perplexe sans que nous doutions de la science si performante depuis des siècles. Ce n’est pas la faute des chercheurs si la nature ne se prête pas à une explication complète des phénomènes. On voit ici transparaître directement le biais fondamental de cette science : l’occultation du facteur alimentaire et tout particulièrement de la pollution culinaire, qui n’appartiennent justement pas aux données de la nature.
Il poursuit : « Le cancer est un problème systémique devant être abordé avec les méthodes de la biosémantique (ou biosémiotique), une question de communications, signaux, interprétations et émergences. La prolifération du virus impose une même approche. Et comme pour le cancer, une majorité d’individus passent entre les mailles alors que d’autres ne parviennent pas à se défaire de la maladie qui cause alors des dégâts assez importants dans l’organisme, en à peine deux à trois semaines. Le développement du cancer est tout autre, étalé sur des années et dépendant de processus cellulaires et génétique profonds. »
Comme on pouvait s’y attendre, le raisonnement scientifique se dissémine inévitablement en un verbiage qui a pour effet de noyer le poisson. Lorsqu’il manque un facteur de causalité, on ne peut que rechercher parmi les éléments dont on dispose, les rebrasser de mille façons dans l’espoir de voir émerger une logique de cause à effet. On comprend mieux pourquoi la médecine est plus un art qu’une science. Elle s’évertue à contrer les sévices d’une cause dont elle ignore l’importance et la diversité des mécanismes.
« Il faut cesser d’être naïfs ; la science ne peut pas tout, elle ignore beaucoup de choses et bute sur des questions de santé publique comme le cancer, Alzheimer et les nouveaux virus émergents. L’impuissance de la science n’est pas d’ordre technique mais cognitif, sémiotique. En 50 ans, elle n’a pas réussi à expliquer complètement les cancers, malgré les intentions du président Nixon croyant venir à bout du problème après deux décennies de recherches et des milliards proposés sur la table. »
Voilà qui traduit bien la présence d’une erreur de base : on a beau mettre en œuvre tous les moyens dont on dispose, tout l’arsenal technologique fantastique qui s’est développé, tous les soutiens financiers dont un État est capable, on n’avance pas d’une once. Pire, on focalise sur des éléments marginaux tout en s’enlisant dans des biais d’attribution. On se disperse dans des connaissances analytiques telles que même les chercheurs n’ont plus le temps de lire les nouvelles publications parues dans leur propre spécialité, et l’on voit des causes là où il y a des conséquences. Le meilleur exemple est celui de l’obésité, considérée comme facteur favorisant des maladies cardiovasculaires, alors qu’elle est au même titre que ces maladies la conséquence des erreurs alimentaires.
Puis les retombées des errements médicaux en ce qui concerne la pandémie en cours : « Le Covid-19 doit être étudié en analysant le système immunitaire bien plus que le virus qui le cause, le SARS-CoV-2 qui du reste, est loin d’être le seul à occasionner des infections virales dont la puissance pathologique repose sur une immunité dysfonctionnelle chez certains patients. ... Le système immunitaire est composé de plusieurs dispositifs fonctionnels liés à des cellules spécialisées dans la détection et la réponse. Autrement dit, la fonction sémiotique interprétant les signaux et la fonction « mécanique » détruisant les cellules infectées et les envahisseurs.
Le discours reste jusqu’au bout enlisé dans les croyances pastoriennes : détecter l’envahisseur, tentative d’explication des effets pathologiques à partir de défaillances immunitaires présentes chez certains patients, incapacité de trouver les raisons de ces défaillances sinon dans de problématiques causes génétiques elles mêmes imputables à la fatalité… Pas un mot sur les causes alimentaires ni même environnementales possibles des déficiences immunitaires.
La situation est effectivement sans issue lorsque manque le facteur de causalité principal. Le discours de Dugué achoppe comme le discours conventionnel à cette carence théorique fondamentale débouchant sur un imbroglio de connaissances disparates et l’échec thérapeutique : « Cette complexité risque de poser de sacrés problèmes. On sait déjà que les traitements antiviraux ne sont guère efficaces, pas plus sur le Covid que sur d’autres infections virales. De plus, la fabrication d’un vaccin risque d’aboutir à des préparations capables de produire des anticorps mais dont la protection virale n’est pas garantie. L’immunité ne ressemble pas à un moteur d’automobile où chaque pièce assure une fonction ; elle est réalisée par plus d’une dizaine de types cellulaires impliqué dans le fonctionnement de sous-système imbriqué les uns dans les autres. »
L’erreur de départ qui sous-tend l’ensemble du raisonnement scientifique médical actuel se répercute évidemment dans l’impasse vaccinale : « Lorsqu’un de ces sous-systèmes défaille, souvent, un autre s’active et prend le relais. Les vaccins ayant eu un effet protecteur par le passé ont réussi à stimuler et « informer » des défenses immunitaires fonctionnelles. Il n’est pas certain qu’un vaccin contre le coronavirus puisse protéger les patients dont l’immunité présente des failles face à ce virus qui semble avoir été sélectionné grâce à des spécificités moléculaires le plaçant comme un agent hyper réplicateur, pouvant utiliser les dispositifs des cellules hôtes et s’y faufiler. »
« Les patients dont l’immunité présente des failles... » Il serait temps de sortir de ces raisonnements simplistes invoquant des complexités inaccessibles. La solution : prendre en compte tous les facteurs pathogènes. Et surtout ne pas oublier le principal : la pollution culinaire. S’il y a déficience immunitaire elle provient dans l’immense majorité des cas non pas d’une tare génétique, mais des aberrations alimentaires marquant le passé - ou le présent - de ces patients malchanceux. Ainsi devient possible d’échapper à l’obsession de la fatalité face à la maladie et la mort prématurée. Chacun peut agir sur son propre destin, agir concrètement pour sa santé, et passer à côté de la liste interminable de maladies qui guettent l’individu dans le contexte culinaire.
Seule question : combien de générations faudra-t-il encore pour que la question de l’alimentation soit clairement formulée ? Il y a maintenant deux générations que j’ai consacré ma vie à faire connaître les résultats d’une pratique alimentaire respectueuse des données biochimiques naturelles des aliments et de la régulation instinctive telle que la pratiquent tous les animaux depuis les origines. Les résultats les plus fantastiques, artères cérébrales qui se débouchent, tumeurs cancéreuses qui fondent, maladies auto-immunes réputées incurables qui s’évaporent, tout cela n’a pas suffi pour faire bouger les choses.
Ma conclusion : que la maladie la plus incurable de l’espèce humaine n’est autre que la cuisine avec ses dépendances laitières et céréalières...
Et en attendant le réveil des hommes de science :
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