Un nouveau virus fabriqué en Chine...

Communication de FUTURA-SANTÉ :

« En l'espace de quelques jours, une pneumonie a touché 59 personnes dans la ville de Wuhan, au centre de la Chine, dont 7 sont dans un état critique. La souche du virus ne ressemble à aucune autre déjà connue et pourrait s'avérer hautement contagieuse. Les autorités redoutent une nouvelle épidémie type SRAS qui avait causé près de 800 morts dans le sud-est asiatique en 2002 et 2003. »


La peur des virus tenaille toute l'humanité et ressurgit à chaque nouvelle épidémie. Conséquence directe de l'erreur médicale majeure qui nous présente ces micro-organismes comme des ennemis.

Il est vrai que, dans le référentiel culinaire, les infections virales terminent souvent mal. La peur qui en découle empêche de raisonner la tête froide. On cherche aussitôt des palliatifs, des médicaments, des vaccins, tout en oubliant de se poser la question centrale : si ces virus existent dans la nature, si on en retrouve des quantités notoires dans l'ADN, si certains savent détruire des bactéries pathogènes, s'ils rencontrent sur les membranes cellulaires des récepteurs qui leur permettent d'entrer jusque dans le noyau cellulaire, si un grand nombre d'entre eux ne provoquent aucune maladie, il faudrait plutôt commencer par se demander s'ils ne participent pas à des mécanismes vitaux encore mal compris.

On est loin de tout savoir sur les mystères de la vie. Mais l'on sait une chose depuis bien longtemps : la biologie repose sur des mécanismes moléculaires. Si quelque chose ne fonctionne pas correctement à l'échelle ordinaire, il faut donc se demander ce qui se produit à l'échelle des molécules. Donc ce qui peut perturber les mécanismes moléculaires dont dépend la santé. Il est évident que la présence de molécules indésirables dans un organisme pourra provoquer des troubles de fonctionnement.

Or, quelle est la plus grande source de molécules pénétrant dans nos organismes ? Évidemment l'alimentation. C'est à travers les apports moléculaires, glucides, lipides, protides, vitamines, oligoéléments, et toutes sortes de leurs combinaisons complexes, que fonctionne la machinerie fantastique que constitue un organisme. Les molécules absorbées par la respiration sont beaucoup moins nombreuses et de structures simples. La question est alors de savoir si les molécules absorbées sous couvert alimentaire sont bien celles qui conviennent au fonctionnement de l'organisme.

Il est par ailleurs bien connu que les mécanismes biologiques sont déterminés par la génétique, et que celle-ci s'est adaptée aux molécules présentes dans les aliments naturels depuis des millions d'années. Le problème est donc de savoir si les molécules alimentaires ne sont pas altérées pour des raisons quelconques. Des molécules hors programme pourraient déjouer les mécanismes enzymatiques sur lesquels repose le métabolisme et provoquer toutes sortes de troubles. C'est le cas de tous les poisons : les molécules toxiques échappent à la dégradation normalement assurée par le système enzymatique ou par le système immunitaire et peuvent bloquer ou dérégler certains mécanismes vitaux.

Quelle est donc la grande source de molécules dénaturées ? La préparation culinaire, même si cuisiniers et cuisinières n'en sont pas encore vraiment conscients. Les mélanges et la chaleur provoquent l'apparition de toutes sortes de molécules que l'on ne trouve pas dans les aliments naturels, molécules nouvelles auxquelles la génétique n'a pas forcément eu le temps ni les moyens de s'adapter. On pourra parler, pour abréger, de molécules non originelles.

Certaines molécules apportées par des aliments non inclus dans la palette alimentaire naturelle, par exemple dans le lait animal qui ne fait partie que depuis très peu de temps de l'alimentation humaine, devront donc également se compter au nombre des molécules non originelles, dans la mesure où la génétique humaine n'a pas pu s'y adapter.

La conclusion immédiate, face à des phénomènes viraux vieux comme le monde, est alors d'examiner comment ces phénomènes se déroulent soit en présence soit en absence de molécules non originelles. C'est là le facteur clé sur lequel doit porter toute recherche pour ne pas passer à côté de l'essentiel.

Bizarrement, cette expérience clé, fondamentale pour la santé de milliards d'individus, n'a JAMAIS été tentée. Il a fallu qu'un physicien-mathématicien comme moi s'en mêle pour constater effectivement que toutes sortes de processus présumés pathologiques, et tout particulièrement les processus viraux, perdent complètement leurs allures pathogènes sous la seule condition de renoncer à la préparation culinaire et aux aliments non originels comme le lait animal et ses dérivés.

À cela s'ajoute une question subsidiaire : comment se fait-il que mes efforts incessants depuis cinquante ans pour faire prendre conscience de cette question à la fois simple et fondamentale, soient restés quasiment lettre morte ? Sans doute ai-je été pour quelque chose à l'origine des différents mouvements crudivores qui se sont développés dans les dernières décennies, mais pourquoi le monde scientifique et le monde des consommateurs, c'est-à-dire l'immense majorité des bipèdes qui se promènent sur cette planète et allument trois fois par jour des foyers ou des fourneaux pour dénaturer leurs nutriments, n'a-t-elle pas capté le b.a.-ba de ces interrogations ?

La gourmandise a décidément des raisons que la raison ne connaît pas...