Une nouvelle maladie d’enfants en lien avec le coronavirus ?

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Une nouvelle maladie d’enfants en lien avec le coronavirus ?

Une alerte a été envoyée aux médecins généralistes du Royaume-Uni à la suite d'une augmentation, ces trois dernières semaines, du nombre de cas d'enfants présentant de graves symptômes nécessitant un placement en soins intensifs.

« C'est une nouvelle maladie qui, selon nous, peut être causée par le coronavirus », a déclaré mardi le ministre de la Santé Matt Hancock à la radio LBC.

Les syndromes se rapprochent « de ceux de la maladie de Kawasaki et du syndrome du choc toxique. Parmi les symptômes des jeunes patients figurent des douleurs abdominales, des troubles gastro-intestinaux et une inflammation cardiaque. » La maladie de Kawasaki est une vascularite, impliquant parfois jusqu’aux artères coronaires, qui se manifeste de plus en plus souvent chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 à 8 ans. Elle est caractérisée par une fièvre prolongée, un exanthème, une conjonctivite, une inflammation des muqueuses, et une adénopathie.

La maladie de Kawasaki, ou « syndrome lympho-cutanéo-muqueux » ou « syndrome adéno-cutanéo-muqueux », est une maladie infantile, d'origine immunologique, consistant en une vascularite fébrile touchant les artères de moyen et petit calibre. L'hypothèse dominante est qu'il s'agit d'une maladie infectieuse, peut-être secondaire à une co-infection par plusieurs germes, se traduisant par une inflammation des artères. C'est une maladie émergente en Europe.

Voilà ce qu’on appelle le progrès : plus la civilisation progresse, plus l’art culinaire et l’industrie alimentaire progressent... et plus la médecine progresse. La nosologie peut ajouter régulièrement de nouveaux tableaux à sa gigantesque collection de maladies humaines. Cela stupidement parce que la pollution culinaire des organismes progresse et oblige les organismes à entreprendre toutes sortes de réactions pour se dépolluer, avec à la limite les cas où le processus échoue et se manifeste par des symptômes graves voire mortels.

Comme on le voit en Grande Bretagne, ces nouvelles émergences morbides étonnent à chaque fois les médecins et autres responsables de la santé. On les comprend. Maladie de Kawasaki ou simple chox toxique, un phénomène dont on ignore les causes est toujours inquiétant. Et comme la médecine ne s’est toujours pas posé la question fondamentale de l’inadaptation génétique à l’alimentation traditionnalle, elle ne peut que s’étonner face aux dégâts et aligner toutes sortes de conjectures. Hippocrate préconisait pourtant de toujours remonter à la cause des cause. Quelque 2500 ans plus tard, notre médecine moderne n’a toujours pas ouvert les yeux sur l’erreur culinaire. Que lui reste-t-il à faire, sinon tenter de recoller les pots cassés en recourant à toutes sortes d’expédients.

Mais la nature lui tire la langue. Ces expédients s’avèrent à leur tour nocifs, du simple fait qu’ils contrarient des processus naturels de lutte de l’organisme contre la pollution culinaire. Excellent exemple : les rétroviraux, qui font le plus souvent plus de mal que de bien. Ce n’est pas un hasard qu’il faut le plus souvent les administrer en combinaison, car l’organisme se refuse à interrompre des processus qui sont en soi utiles, programmés au même titre que tous les processus biologiques, quitte à dérailler sous l’effet d’une pollution culinaire excessive.

On peut d’ailleurs se demander si c’est l’excès de pollution, donc l’accumulation excessive de molécules non dégradables dans les tissus et les cellules, qui détermine l’emballement inflammatoire. Ou s’il s’agit de l’apport de molécules dénaturées pendant que le processus viral se déroule, débarquant dans le sang à travers la barrière intestinale. Les deux aspects ne peuvent que s’ajouter, mais l’observation semble montrer que l’absence d’apport supplémentaire de matières indésirables, c’est-à-dire le jeûne ou un régime instincto pendant l’épisode viral, suffit pour calmer rapidement les symptômes. Ce qui prouve, soit dit en passant, que la « maladie virale » est en réalité un processus biologique parfaitement organisé.

L’ignorance crasse de la médecine quant à l’apport de molécules nocives par l’alimentation courante représenterait donc une catastrophe sanitaire majeure. Cela non seulement dans le domaine des processus viraux, mais dans l’ensemble de la nosographie : toutes les maladies sont en rapport avec la pollution culinaire, car la présence d’un nombre incommensurable de types de molécules étrangères au fonctionnement biologique normal des organismes a inévitablement des conséquences multiples et hautement imprévisibles.

Tout cela repose sur une hypothèse inconsistante, diront certains. Il s’agirait d’une escroquerie intellectuelle, ai-je encore lu dans une attaque « virulente » sur la page « Instincto-Pratique ». Eh bien non, chers détracteurs. Pour preuve une interview d’une scientifique américaine, Helen Vlassara, qui a démontré avec toute son équipe, l’existence de molécules non naturelles, produites par les réactions chimiques culinaires, auxquelles elle a donné le nom d’AGE (Advanced Glycation Endproducts) pour préciser qu’elles proviennent de combinaisons entre les protéines et le glucose.

Lisez cette interview, elle est brève et démontre sans ambage que la préparation culinaire est à l’origine de dénaturations moléculaires hautement pathogènes. Un changement de paradigme, dit Helen Vlassara, qui nécessitera encore bien du temps pour se faire accepter…

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Pour convaincre les sceptiques, ici le lien vers une interview de la chercheuse :
https://www.lanutrition.fr/cuisine-et-recettes/les-modes-de-cuisson/reduire-les-age-pour-etre-en-meilleure-sante

Image : langue framboisée, témoin de troubles circulatoires profonds, caractéristique de la maladie de Kawasaki.