Virus tueurs de cancer...

Transmis par Futura Santé 

« Une souche d'un virus commun du rhume, Coxsackie A, montre une efficacité remarquable dans le traitement du cancer de la vessie. Injecté dans la tumeur, ce virus se réplique et entraîne une destruction massive des cellules cancéreuses sans affecter les cellules saines. Un gros espoir pour tous les patients atteints de ce cancer, alors que les traitements actuels sont lourds et inefficaces. »

De quoi éternuer un bon coup… Les oncologues étaient fiers d’avoir réussi à modifier un virus pour qu’il introduise dans les cellules cancéreuses un médicament chimiothérapique. Ils constatent maintenant que la nature a fait mieux : elle a inventé depuis bien longtemps un virus capable de reconnaître et détruire ces cellules détraquées, quitte à signaler sa présence par quelques dommages collatéraux. 

Personne n’aime se moucher. Pourtant, le rhume n’est pas un effet secondaire dans le sens d’un dommage collatéral. Il traduit manifestement un processus de détoxination géré par l’organisme en accord avec le virus, vu qu’il reste parfaitement contrôlé, fruste, indolore, programmé dans le temps, lorsque l’alimentation respecte les lois naturelles. Voir quelques matières filantes sortir des narines n’a rien de grave en soi. On s'en réjouit plutôt lorsqu'on sait que l'organisme a de quoi se nettoyer.

Suite à une série d’expériences, j’étais arrivé à la conclusion, fin des années 60, que même chez les sujets qui ont pendant des décennies accumulé les toxines apportées par la nourriture cuisinée, jamais les deux narines ne se bouchaient à la fois, pourvu que l’alimentation présente soit 100 % naturelle et correctement équilibrée (ce que seul l’instinct peut garantir, étant donné que les surcharges et les carences varient d’un jour à l’autre et que les besoins véritables restent imprévisibles). 

Je me souviens d’avoir fait l’expérience suivante : j’avais tendance depuis toujours à faire un gros rhume au moins deux fois par an et m’étonnais de les faire beaucoup plus légers depuis que je pratiquais l’instincto, et surtout de ne plus devoir respirer la nuit par la bouche ; j’ai dès lors profité de chaque période de rhume pour faire volontairement une exception (viennoiseries affriolantes, bon fromage suisse...) ; chaque fois, je me réveillais avec les deux narines bouchées – on parle aujourd’hui d’apnée du sommeil ; puis il suffisait d’un jour ou deux sans exception pour que les deux narines se débouchent, au moins alternativement. À force de répétitions, j’ai pu me convaincre que l’instinct est capable d’assurer un équilibre alimentaire extrêmement précis, au point de garantir la respiration nasale par une narine même dans les pires moments de congestion des muqueuses. 

C’est d’ailleurs l’un des éléments qui m’ont fait penser que le virus du rhume travaille en coopération avec le corps, et non contre le corps : un équilibre si précis entre prise alimentaire réglée sensoriellement et catarrhe des muqueuses plaide contre l’hypothèse d’une pathologie au sens propre. La capacité de régulation montre qu’il s’agit de mécanismes cohérents, donc dotés d'une finalité. Les symptômes désagréables ou douloureux qui s’y associent dans le contexte culinaire proviennent non pas d’une pathogénicité du processus lui-même, mais de désordres métaboliques et immunitaires liés à l’alimentation dénaturée.

Une hypothèse intéressante serait que le virus œuvre à la fois contre des cellules cancéreuses et contre des molécules anormales qui seraient à l’origine de la cancérisation. Le virus du rhume programmerait alors le système immunitaire pour qu’il élimine certaines classes de molécules par le biais du catarrhe nasal, et détruirait en même temps les cellules cancéreuses que ces mêmes molécules ont cancérisées. Du point de vue de l'information moléculaire, cela paraît cohérent. Le virus apparaîtrait ainsi comme un agent effecteur et déclencheur du système immunitaire. On pourrait dès lors penser que beaucoup d’autres virus déclenchant toutes sortes de troubles inflammatoires (les maladies d'enfant, les grippes, etc.) sont là pour nous protéger contre toutes sortes d’autres cancers. Attendons les prochaines découvertes.

Cela paraît incompatible avec ce que l'on sait de certains virus réputés cancérigènes, par exemple le virus de l'herpès (virus d'Epstein-Barr). Mais là également, il faut faire très attention à la manière dont les conclusions sont tirées des faits d'observation. On constate statistiquement qu'il y a plus de cancers du sein chez les femmes contaminées par le virus de l'herpès. Les deux phénomènes sont manifestement liés, mais on ne peut pas en déduire, comme le font les chercheurs, que l'un est la cause de l'autre : un autre facteur F peut être la cause à la fois d'une présence accrue de virus et d'une plus grande incidence de cancer. Le facteur F est à chercher du côté des désordres moléculaires induits par l'alimentation quotidienne : en effet, on constate là aussi que les éruptions caractéristiques de l'herpès disparaissent si l'alimentation est 100 % naturelle (non transformée et équilibrée instinctivement), ce qui démontre qu'il s'agit d'un processus biologique cohérent. On peut dès lors penser que l'augmentation de l'incidence des cancers du sein sont dues au même facteur F. Les statistiques démontreront que l'on trouve plus de symptômes ou de virus d'herpès chez les femmes plus exposées au cancer du sein, simplement parce que ces femmes ont des habitudes alimentaires induisant davantage de facteur F... Et peut-être que les femmes contaminées plus tard (le virus touche quelque 80 % de la population) font des symptômes éruptifs ou des cancers mammaires plus graves, pour la simple raison qu'elles n'ont pas disposé du virus à temps et accumulé plus de facteur F que les autres. 

Il est vrai que d'autres recherches ont été entreprises pour démontrer que le virus d'Epstein-Barr serait véritablement l'agent causal de la cancérisation. Ces recherches ont établi que des cellules mammaires humaines contaminées in vitro par le virus se multipliaient davantage, comme si elles étaient retournées au stade de cellules souches, et que ces cellules greffées sur des mamelles de souris formaient des tumeurs. On en a conclu que le virus était la cause des cancers mammaires humains. On est là bien loin des conditions naturelles. De nombreux autres facteurs, tels l'absence des anticorps normalement présents chez la femme ou d'autres facteurs de régulation (interféron, cytokines...) peuvent expliquer la prolifération. On peut pour le moins parler de conclusion hâtive !

Cela me fait penser au célèbre test d'Ames, professeur émérite de l'Université de Berkeley, qui avait lancé à grande échelle la méthode suivante pour démontrer qu'une substance était concérigène : il fallait élever des bactéries ayant subi une mutation, sous l'effet d'une irradiation ou autre facteur mutagène, en boîte de Petri et y ajouter la substance suspecte, puis compter le nombre de bactéries redevenant normales suite à une réversion (mutation inverse). Plus il y avait de bactéries redevenues normales, plus la substance suspecte était notée comme cancérigène, vu que le cancer est la conséquence de mutations... C'est ainsi que ce cher Bruce Ames concluait que bien des substances naturelles, telles l'acide citrique, seraient cancérigènes... donc abstenez-vous du jus de citron ! Une cascade de biais d'attribution : une substance permettant à une cellule de redevenir normale peut être considérée comme thérapeutique ; des bactéries isolées en boîte de Pétri n'ont pas forcément - ou forcément pas - le même comportement que des cellules intégrées à un organisme; l'acide citrique administré isolément n'a rien de comparable avec la consommation de jus de citron ; et de manger du citron n'est pas la même chose que de le consommer en jus... 

Une chose est sûre : la théorie du virus utile trouve dans le cas du  Coxsackie A une merveilleuse confirmation. On connaissait les virus bactériophages présents notamment dans l’intestin et capables de détruire des bactéries indésirables, donc de stabiliser le microbiote. Dans le cas du rhume, on a affaire à un virus capable de détruire des cellules cancéreuses. On s’apercevra bientôt que tous les virus ont des fonctions œuvrant pour la santé, normalement silencieuses, mais prenant des allures nosographiques sous l’effet de l’intoxination et des déséquilibres culinaires. Des générations perdues dans une vaine course à l’agent pathogène que la médecine aura perdue vu l’échec des anti(rétro)viraux et les incertitudes des vaccinations. 

Si les virus sont utiles, il est clair que les vaccinations sont nocives : elles inhibent des mécanismes naturels mis au point depuis des millions d’années, au prix d’un désordre moléculaire accru. Le désordre moléculaire peut induire des désordres cellulaires, en particulier des cancers et des maladies auto-immunes. Donc pour connaître le bilan réel d’un vaccin contre une maladie virale, il faut compter non seulement la diminution de l’incidence de la maladie contre laquelle il est censé immuniser, mais l’augmentation des cas de cancer et de maladies auto-immunes qui sont liés au désordre qu’on l’empêche de combattre. 

Ce raisonnement très simple, qui se confirme davantage à chaque découverte, montre à quel point l’approche médicale actuelle est illusoire, du fait qu’elle néglige le rôle des molécules non originelles apportées par l’alimentation traditionnelle. Les soi-disant progrès de la médecine depuis Pasteur n’ont eu pour effet que de bloquer des mécanismes de santé, et de ralentir la compréhension de leur fonction réelle, tout en masquant le rôle étiologique de l’alimentation. 

On a réussi à réduire ou faire disparaître certaines maladies, mais les taux de cancer, de maladies auto-immunes, de maladies cardiovasculaires et autres maladies dégénératives a fait un bond sans précédent. Le bilan est-il positif ? J’ai le sentiment que c’est tout le contraire. Les enfants font moins de rougeoles, d’oreillons, de coqueluches, de rubéoles, de varicelles, et autres petites maladies que l’on aurait pu soigner simplement en surveillant l’alimentation, cela pour se retrouver confrontés plus tard à des asthmes, des allergies, des leucémies, des cancers, des infarctus, des troubles nerveux et tout ce qu’il faut pour leur empoisonner la vie – ou la mort. 

Mais l’illusion est tenace : quelqu’un me citait il y a peu la « victoire » de la médecine sur la poliomyélite. Il est vrai que, depuis le vaccin Salk et les campagnes de vaccination des années , on ne voit plus guère dans les rues ces tableaux désespérants d’enfants affublés d’une jambe trop courte ou autres séquelles de cette terrible paralysie. Pourtant, un petit examen des chiffres tend à faire conclure différemment.

Les statistiques sur la poliomyélite montrent que sur 100 personnes contaminées, seulement une est atteinte de paralysie, et que sur quatre paralysies, trois guérissent spontanément. L’image classique du méchant virus fait pour paralyser les enfants s’est donc avérée caduque. Il aurait été beaucoup plus logique de considérer le rare cas de paralysie invalidante comme un accident de parcours pénalisant un processus viral dont le sens biologique restait à découvrir. Si vous avez un accident de voiture après 400 voyages, vous n’allez pas dire que le but du voyage est de détruire votre voiture. Vous vous interrogez sur les causes de l’accident.

Toujours est-il qu’on se réjouit encore aujourd’hui de l’efficacité exemplaire de ce vaccin. On fêtait en 1994 son éradication totale aux USA. Actuellement, de grandes campagnes de vaccination se poursuivent un peu partout dans le monde, et les scientifiques rêvent toujours d'une éradication mondiale et définitive. Tout cela paraît d'une clarté limpide et découler d'une théorie inattaquable. 

Seulement voilà : les statistiques ne prennent en compte que les symptômes directement associés à l’épisode viral, sans avoir la moindre idée de ce que peut faire le virus du point de vue biologique sur le long terme. À cette époque, on ignorait complètement que l’ADN est constellé de séquences virales, donc que les virus sont intrinsèquement liés aux processus biologiques. Et l’on ignorait aussi que l’alimentation traditionnelle est la cause réelle de l’expression de ces symptômes.  La médecine « officielle » l’ignore encore. 

Si les statistiques prenaient en compte d’une part la disparition des paralysies et d’autre part la multiplication des maladies cancéreuses, auto-immunes et dégénératives imputables à l’éradication du virus, il est bien possible que la présumée victoire médicale apparaîtrait comme l’une des plus grandes bévues de la médecine moderne. Et pire encore, si l’on ajoute à ce bilan le fait que les symptômes viraux, donc les paralysies, sont la conséquence de désordres moléculaires et physiologiques dus à l’alimentation quotidienne. On peut imaginer que les mêmes erreurs sous-tendent la présumée victoire sur la variole. 

Il faudrait alors considérer la médecine comme le facteur pathogène numéro 2 – après la cuisine de grand-maman...

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