Le futur est dans l'ADN... du passé.

 

Un article scientifique paru en 2010, indiquant que la structure génétique des populations européennes, ou plus largement eurasiennes, étaient les mêmes il y a 36.000 ans, et qu’aucun groupe génétique nouveau n’est apparu. Cela indiquerait une continuité génétique depuis ce temps-là, donc que les populations d’alors, sont les ancêtres de celles d’aujourd’hui, migrations intra-européennes prises en compte.

Voir l'article.

Ceci devient extrêmement intéressant, lorsque l’on met en perspective un fait majeur ignoré de beaucoup car très problématique pour les partisans de la supériorité de notre bonne culture : la taille du cerveau, depuis cette époque, n’a cessé de diminuer.
Une reconstitution du volume intracrânien par imagerie 3D faite par le Muséum Français d’Histoire Naturelle montre un cerveau de 20 % plus gros sur un crâne de Cro-Magnon (lire : humain anatomiquement moderne), que celui des hommes vivants aujourd’hui, toute ethnie confondue. D’autres études plus anciennes montrèrent la même chose, quoique le chiffre énorme de 20 % n’a jamais été atteint... peut-être par manque de techniques modernes ?

Cette étude émet plusieurs hypothèses, dont la moins saugrenue étant que les squelettes d’alors étaient développés pour mâcher de la viande coriace (lapins, rennes, renards, chevaux) et que notre tête aurait rapetissée depuis l’avènement de l’agriculture, puis de l’élevage. Ceci est tout à fait probable. Mais toutes les recherches qui reçoivent une grande diffusion médiatique commenceront et finiront en vous disant de ne pas vous inquiéter, car nous sommes nécessairement plus intelligents que nos ancêtres, donc tout s’explique nécessairement, même si on ne sait pas trop encore comment. Parce qu’il faut bien justifier le postulat de départ, que nous sommes forcément plus intelligents qu’avant.

Il est fort possible au contraire, que nos ancêtres n’avaient aucun besoin d’une technologie supérieure à celle de l’âge de pierre. Cette technologie d’ailleurs ne cesse de nous étonner par sa diversité : les hommes du paléolithique européen savaient créer de la glue à partir de bitume (Source), possédaient un système d’idéogrammes inconnus ailleurs (jusqu’à une trentaine de symboles utilisés de façon consistante sur tout le continent européen), savaient créer des bijoux à partir de pierres semi-précieuses...
Un changement d’alimentation s’inspirant de ce que font les animaux a montré depuis 50 ans que notre corps dispose de ressources insoupçonnées, lui permettant en outre de supporter au moins un climat continental toute l’année, sans vêtements, chauffage ou isolation. On observe entre autre, avec une pratique suffisamment stricte: l’absence complète de maladies au-delà de quelques rhumes par ci par là, et ce avec des normes d’hygiène largement inférieures à ce que notre monde aseptisé croit « sain », une très grande résistance au froid, à l’effort physique ou mental, une grande solidité du squelette lorsqu’il n’est pas miné par les produits laitiers.

Il s’agit d’une révolution dans la condition humaine dont la masse ignore l’existence car cela remettrait trop de choses en cause, et demande hélas, car rien ne vient gratuitement, de faire des sacrifices sur son égo et ses petites habitudes, auxquels les gens préfèrent leur hamburgers, maladies chroniques et médicaments, auquel ils doivent ajouter une grosse dose de café pour que la machine continue de fonctionner à vide, au prix probable de coupures dans l’espérance de vie. De toute manière, tout le monde fait pareil, alors qui remarque la différence d’avec l’état dit « originel » ?

Quand tout le monde est agonisant, la maladie devient la norme.
Pour expliquer les changements morphologiques, on a invoqué : le climat qui demanderait un corps plus volumineux pour garder la chaleur, donc un cerveau plus volumineux pour contrôler ce corps, s’est ensuite réchauffé, et un cerveau volumineux étant coûteux, ce trait ne serait pas resté. On pourrait rétorquer aisément qu’un climat plus chaud rendit la quête de calories beaucoup plus facile, permettant au gros cerveau de rester. Après tout, on invoquait souvent par le passé (quoique encore aujourd’hui sous la plume de certains vulgarisateurs idiots) cette argument pour expliquer que la cuisson était responsable de gros cerveau de l’homme : en cuisant, la digestion aurait été plus facile, permettant de consacrer plus
d’énergie à la croissance. On cherche de la science et on trouve beaucoup de sophismes que l’on plie comme on veut…

On avance aussi, que la haute mortalité infantile de cette époque-là aurait sélectionné les individus les plus résistants, ceux-là ayant tendance à avoir une grosse tête. Il s’agit d’un argument séduisant, mais basé sur une supposition fausse : on sait que la nourriture de l’homme du paléolithique était beaucoup plus variée que la nôtre (jusqu’à 5000 sortes de nourritures différentes, sans compter probablement les insectes), et que les maladies ne sont apparues qu’au Néolithique, avec la sédentarité et l’agriculture. Des décennies de nourriture non dénaturée par la chaleur et guidée par l’alliesthésie olfactive, ont montré chez de très nombreuses personnes, l’absence virtuelle de maladies dangereuses à l’état naturel, la mortalité infantile (post-natale!) était certainement nulle.
Les animaux sauvages montrent un taux très faible également, si l’on exclue les prédateurs bien entendus. Il est fort plausible que le processus de sélection naturelle se joue beaucoup à travers les fausses-couches, qui ne coûtent pas grand-chose comme temps et énergie perdue par rapport à une mort post-natale. On peut supposer également que ces mécanismes fonctionnent mieux quand le corps n’est pas quotidiennement bombardé de molécules de Maillard et autres ALEs (Advanced lipid peroxidation end products).

Je dois attirer votre attention sur l’étude de Pottenger (Pottenger’s cats, a study in nutrition) sur l’effet sur la santé de chats (pas seulement, il étudie aussi dans le même opus, la croissance de fèves et d’enfants), d’un régime exclusif de viande crue, cuite, de lait cru, pasteurisé ou évaporé (comprendre lait en poudre). L’étude a fait date, et est souvent citée, à raison, dans les milieux crudivores. À l’origine, les étudiants de Pottenger se plaignaient que les petits poids du jardin aient un goût... de crottes de chats ! Il en déduisit que certains aliments ne réussissaient pas à être métabolisés par les organismes le long de la chaîne écologique : ainsi des selles du chat, elles passaient dans le fumier, puis le sol, jusqu’aux plantes, intouchées, donnant un goût détestable.

Pottenger montra que le développement des chats nourris de viande crue était parfait, pourvu qu’on leur laissa aussi le temps d’apprendre par eux-même à chercher leur nourriture au dehors, en creusant dans le sol pour en retirer insectes ou souris. Les chats nourris de viandes cuites ou d’autres aliments, y compris lait cru, avaient tous un squelette tordu, qui devenait de pire en pire sur plusieurs générations de ce régime. Il montra qu’il était possible pour un chat de reprendre le cours d’une croissance normale si le changement d’alimentation ne se faisait pas trop tard.
Il n’étudia pas par contre, le bassin de ces chats ou jeunes filles: il aurait pu constaté une taille réduite.

Les troubles de croissance causés par la cuisson, et particulièrement par les mauvaises protéines (viande cuite, puis laits animaux) ont fait baissé la taille moyenne depuis le paléolithique. Un corps plus petit donne un bassin plus petit, empêchant les enfants au gros cerveau de naître et entraînant souvent la mère avec : On a pu le constaté sur les restes d’une mère morte en couche, la tête de l’enfant ne passant pas le col. À la longue, une sélection drastique se fit, supprimant les lignées au gros cerveau. Voilà une idée qui pourrait même remettre en cause la théorie officielle concernant le Néandertalien : je renverrai les intéressés au site Atala.fr.

Pottenger montra en effet que les troubles du développement chez les chats étaient héréditaires, et prenaient plusieurs générations pour s’effacer, ce qui s’accorde tout à fait avec ce que nous disions plus haut. Si quelques générations de chats cuits ont demandé quelques autres de crus pour résorber les tares, combien de temps et d’efforts demanderont 40.000 ans de cuisson et d’instincts amoureux ou reproductifs déréglés ? Il me semble que personne ne veut le voir, car la vérité est trop amère. Dans cinq cents ans, au rythme où cela continue, une personne d’intelligence moyenne d’aujourd’hui pourra paraître un génie au milieu des abrutis congénitaux qui seront peut-être la norme alors, tous obèses et nourris par des robots, voir une sous-race d’esclaves comme l’imagina l’écrivain HG.Wells.

Espérons que les hommes changent leur mode de vie de leur propre chef, avant qu’une tempête solaire ou une guerre nucléaire ne nous coupe la civilisation et la médecine moderne sous le pied, et nous force à ne plus compter que sur les forces de notre propre corps et cerveau. Sans quoi, le passage des Huns ou celui de la peste paraîtront être des Âges d’Or en comparaison...