Variole, polio : victoires ou quiproquos ?

La quasi éradication de la poliomyélite s’inscrit en grandes lettres au trophée des victoires médicales. Tout comme celle de la variole. Deux réussites planétaires qui corroborent irrécusablement le paradigme intouchable de la vaccination. La théorie de l'immunisation est bien enracinée dans les esprits, les résultats sont convergents, l’argumentation paraît sans faille.

Pourtant, la réalité n’est pas forcément ce que l’on pense. À la base de la théorie de la vaccination, il y a la théorie du virus. Pour l’heure et depuis Pasteur, la médecine considère les virus associés aux différentes maladies virales comme des agents pathogènes. C’est-à-dire qu’elle attribue au méchant virus les symptômes parfois graves qui surviennent après contamination. Là aussi, la logique paraît irréfutable.

Il y manque toutefois un élément, qui suffit à renverser tout l’édifice : les nuisances que l’on constate ordinairement, fièvres, inflammations, sudations, catarrhe, éruptions, diarrhées, ne s’observent pas ou de manière extrêmement fruste dans le cadre d’une alimentation 100 % naturelle. Du coup, tout l'édifice théorique sur lequel repose la conception médicale des virus et des vaccins pourrait être entaché d'un biais d’attribution monumental : les nuisances attribuées à la génétique du virus découleraient en réalité d'une alimentation non adaptée à la génétique de l’organisme.

On peut tenter d'expliquer l'absence de symtômes en arguant qu’une alimentation saine permet de mieux « lutter » contre les agents pathogènes. L’apport de nutriments mieux adaptés favoriserait le travail du système immunitaire, qui barrerait la route au virus, l’empêcherait d’entrer ou de se multiplier.

Cette explication se heurte à une observation systématique : lorsque le sujet qui pratique une alimentation naturelle et ne présente aucun symptôme reprend une alimentation traditionnelle, certains des symptômes classiques se manifestent immédiatement. Le virus est bel et bien entré dans l’organisme. L’effet de l’alimentation naturelle n’est pas de l’empêcher de poursuivre son action, mais d’assurer que cette action reste asymptomatique. La pathogénicité doit être attribuée non au virus, mais à l’alimentation traditionnelle.

À ouïr une telle argumentation, toutes les blouses blanches du monde lèveront les bras au ciel. Je dispose toutefois de plus de 50 ans d’observations convergentes, impliquant des milliers de personnes et de nombreuses maladies virales. Avec un tel recul, l’absence de données contradictoires est significative. La théorie classique du virus pathogène est définitivement contredite par les faits observés sous alimentation naturelle, alors que ma théorie du virus transmetteur d'information génétique explique aussi bien ces faits que les nuisances constatées sous alimentation traditionnelle.

Que font alors les virus dans nos organismes ? 

La question se pose dès lors de savoir quelle peut être l’action des virus courants au sein des organismes. On sait que les virus pénètrent dans la cellule et qu’ils s’y multiplient, parfois au prix de la mort de la cellule. C’est entre autres sur cette mort cellulaire que s’appuie l’idée que le virus est néfaste. Mais là encore, ce qui compte dans un organisme pluricellulaire n’est pas la perte de quelques cellules – il en perd de toute manière des milliers chaque jour, le renouvellement cellulaire étant utile à la santé. Il faut prendre en compte le résultat de l'action du virus au niveau de l’organisme global.

Or, ce qu’on observe systématiquement au cours d’une phase virale, ce sont des signes liés à une élimination de matières non habituelles : transpiration, catarrhe, éruptions etc. De telles éliminations s’expliquent par la présence de molécules indésirables dans l’organisme, chose qui est aujourd’hui avérée grâce aux travaux effectués sur les AGE. Il est clair que les aliments transformés sont riches en molécules dénaturées, susceptibles d’échapper aux enzymes digestives et métaboliques disponibles, et donc de s’accumuler dans les organes et les cellules. Le problème pour le corps est de s’en débarrasser. Le virus serait alors là pour programmer, par le biais de sa propre information génétique, une « détoxination » que l’organisme n’est pas capable de réaliser à partir de ses propres données génétiques.

Cette hypothèse est compatible avec le tableau général des observations empiriques et des connaissances scientifiques. Prenons-la donc comme base de raisonnement en ce qui concerne les vaccinations. Une question se pose d’emblée : quel peut être le résultat de la pénétration dans l’organisme d’un virus « atténué », c’est-à-dire proche du virus naturel mais modifié par différents artifices ? Par exemple emprunté à une autre espèce animale comme la vaccine contre la variole, traité au phénol, par irradiation, par échauffement ou par manipulation génétique. L’information virale sera brouillée, rendue partiellement inopérante, ou altérée, amputée de certains éléments, de sorte que son action ne sera pas conforme aux lois de la biologie telles que nous les ont léguées des millions d'années d'évolution.

On peut logiquement s’attendre à ce que le travail que devrait fournir l’organisme, dans les conditions naturelles, ne puisse se réaliser convenablement. Dans certains cas, il pourra simplement être ralenti, dans d’autres s’interrompre en cours de route, ou ne pas se réaliser comme prévu par la nature. L’organisme pourra se lancer dans un travail qu’il ne pourra achever, ou se trouvera dans l’impossibilité de l’entreprendre, ou le fera de manière défectueuse. Dans tous les cas, si la détoxination est bien la finalité de l’action virale, son échec aura pour conséquence l’impossibilité pour l’organisme de faire son travail de nettoyage correctement, avec pour résultat le maintien d’un plus haut niveau d’intoxination.

Un plus pour la pollution culinaire !

La présence de molécules indésirables équivaut à une pollution moléculaire, susceptible d’interférer avec nos fonctions vitales, tout comme la pollution chimique détruit la biodiversité et bouleverse les équilibres écologiques. Une pollution culinaire croissante se traduira par différents désordres s’aggravant avec les années, au niveau biochimique et génétique. Ainsi s’expliquent le vieillissement prématuré, la dégénérescence des organes, l’athérosclérose, le durcissement des tissus, les rides, la presbytie, les varices, le ramollissement cérébral, l’alzheimer, le cancer etc.

Empêcher les virus courants de faire leur travail, c’est-à-dire vacciner, porterait donc préjudice à la santé. Il y aurait là un quiproquo fondamental entre l’idée de protéger par une vaccination, et les conséquences de l’inhibition d’une fonction biologique essentielle de détoxination. Ce qu’il faudrait craindre dans un vaccin, ce ne sont pas les molécules d’aluminium ou autres adjuvants, mais le virus dénaturé lui-même pour ses effets d’inhibition ou de perturbation de mécanismes de détoxination naturels essentiels au maintien de la santé.

Sur cette toile de fond, il vaut la peine de reprendre ce que l’on sait ou ne sait pas au sujet des grandes vaccinations. Un fait étonnant : la poliomyélite a fait un bond inattendu au début du siècle passé. Auparavant, on en citait quelques cas isolés, mais autour des années 1910, ce sont de véritables épidémies que l’on a dû constater. Quelles peuvent en être les causes ?

Éventuellement certains changements dans l’alimentation. Aucun élément historique ne vient pourtant à l’appui de cette thèse, les habitudes alimentaires semblent être restées ce qu’elles étaient jusqu’à la première guerre. Alors quel autre facteur pourrait expliquer une plus grande intoxination des organismes, au point qu’un virus resté bénin jusque là provoque soudain des paralysies invalidantes en série ?

Le virus aurait muté, argueront les généticiens. On peut imaginer qu’un virus se modifie spontanément, comme c’est la cas de ceux de la grippe, du sida, etc. Mais si nous appliquons notre grille de déchiffrage, une autre explication est aussi possible.

Le degré d’intoxination des organismes dépend de deux facteurs : d’une part l’alimentation, d’autre par le travail de détoxination. Tout ce qui freine l’élimination augmente par contrecoup la pollution moléculaire. La mise hors service d’un virus peut donc aggraver l’intoxination générale et rendre l’action des autres plus violente. Or, que s’était-il passé à la fin du XIXe siècle qui a pu changer la donne ?

Les causes d'un emballement inexpliqué...

Par exemple la généralisation à toute l’Europe de la vaccination contre la variole. C’est aussi au XIXe qu’apparaissent la vaccination contre le choléra, contre la rage, ou les sérothérapies contre le tétanos ou la diphtérie. Cette époque est la première dans l’histoire de la vie où ont surgi des techniques susceptibles de désorganiser le système immunitaire. Ces méthodes ne peuvent être critiquées, sachant qu’elles ont réduit l’impact de ces maladies. On ne pouvait sans doute faire mieux dans le référentiel culinaire.

Notre grille de déchiffrage amène cependant à penser qu’elles auraient eu pour conséquence une augmentation générale du niveau d’intoxination. L’erreur médicale aurait consisté à chercher la cause des maladies dans des agents pathogènes, sans doute sous l’effet des angoisses qu’elles pouvaient inspirer, au lieu de faire un pas de plus, et de mettre en cause la pollution moléculaire liée à l’alimentation traditionnelle.

Il manquait à l’époque la connaissance des effets de la préparation culinaire sur les molécules complexes présentes dans les aliments. Maillard n'a découvert ses molécules qu'en 1917. On n'avait aucune idée non plus de la spécificité des enzymes et de l’impossibilité de dégrader des molécules auxquelles ils ne sont pas adaptés génétiquement, et pas davantage de la nocivité de telles molécules ni d’une pollution culinaire pathogène.

On peut en revanche se demander pourquoi notre médecine moderne focalise toujours encore sur les microbes, alors qu’il est démontré depuis longtemps que nous vivons en symbiose et de manière parfaitement harmonisée avec des centaines de souches microbiennes, au niveau du microbiote intestinal et des flores spécifiques de la bouche, de la peau, du sexe etc. À quoi s'ajoutent les découvertes plus récentes démontrant que notre ADN est pour presque moitié constitué de séquences virales…

Un quiproquo aux conséquences incommensurables !

La variole, le choléra, la rage, le tétanos se sont inscrits dans notre théogonie médicale sous les traits de dangereux démons dont la férocité ne laisse aucune place au doute. Il est vrai que dans le référentiel culinaire le moindre microbe peut avoir des effets catastrophiques. L’approche à laquelle conduisent les observations réalisées dans le cadre de l’alimentation naturelle nécessite pourtant une remise en question générale des paradigmes en vigueur.

Il est très possible que ce que nous tenons pour des victoires de la médecine sur les aléas de la nature nous a au contraire engagés dans une spirale infernale, où chaque progrès présumément thérapeutique n’a fait qu’aggraver l'état réel de la santé publique. Nous en sommes maintenant à administrer à nos bébés des paquets de 11 vaccins concomitants, cela en tirs répétés. Quelles conséquences à long terme pourront avoir ces techniques, sachant qu’elles reposent sur des bases erronées  ?

Un fait pourtant connu, que la médecine passe sous silence : les virus atténués ou modifiés génétiquement peuvent passer dans l’environnement par exemple à travers les selles. Cela a été démontré pour la poliomyélite : des épidémies se sont produites sous l'effet des virus "atténués" transmis par les vaccinés. Avec la pléthore de vaccins disséminés de manière croissante dans l’environnement, il y a bien à craindre que de nouvelles maladies, dues soit à l’impossibilité pour les organismes de lutter contre la pollution culinaire, soit à une programmation défectueuse des mécanismes de détoxination, n’entraîne toutes sortes de troubles inexpliqués qui viendront encore grossir la nosographie humaine et animale.

Mais le pire nous attend sans doute du côté des maladies de dégénérescence. Plus nous bloquons les processus de détoxination naturels, plus le désordre moléculaire général augmente. Si nos hypothèses sont les bonnes, il faut s’attendre à une incidence croissante de maladies comme les diabètes, les cancers, les maladies cardiovasculaires – qui se sont déjà multipliées parallèlement aux progrès de la médecine moderne comme elles ne l’avaient jamais fait auparavant. S’attendre aussi à l’irruption de maladies nouvelles à l’instar de celles qui ont récemment fait irruption dans les dictionnaires médicaux : sclérose en plaques, Parkinson, Alzheimer, tableaux cliniques soi-disant « découverts » par de doctes médecins, alors qu'ils ont pu résulter du progrès conjugué des habitudes de table et des pratiques médicales…