Méta or not méta ?

  • Livres
  • 05 Janvier 2018

Je m'entends souvent dire :

"La métapsychanalyse est votre truc à vous, une manière de justifier vos propres problèmes..."

À quoi je réponds :
"Ce pourrait être l'inverse : que les problèmes que j'ai recontrés moi-même et ceux que j'ai pu constater chez de nombreuses personnes voire au niveau sociétal, m'ont amené à en chercher la cause dans la transgression de certaines lois naturelles concernant l'amour et la sexualité. C'est l'inventaire de ces lois naturelles qui a constitué pas à pas le corps de la métapsychanalyse.

J'ai suivi exactement la même voie en matière d'alimentation : ayant pris conscience grâce à mon cancer du fait que la santé n'est pas ce qu'elle devrait être, je me suis demandé si certaines maladies étaient en rapport avec la transgression de certaines lois naturelles de la nutrition. Et ces lois naturelles ont constitué le corps de l'instinctothérapie.

J'ai continué pendant des années et continue encore de remettre en cause ces lois naturelles telles que je les ai énoncées. Pour l'alimentation : fonctionnement de l'instinct alimentaire, rôles de l'olfaction, de la gustation, des proprioceptions, influences des conditionnements culturels, des effets d'addiction, du contexte social, troubles induits par l'intoxination, difficultés de détoxination, rôle des virus, état de santé etc.

Je fais exactement la même chose en matière de métapsychanalyse : je remets en cause systématiquement les lois naturelles telles que je les ai énoncées, compare le vécu amoureux traditionnel et celui que définissent ces lois, tente d'évaluer l'influence des conditionnements culturels, de la force des habitudes, de l'effet toxique des contenus psychiques, le rôle de la morale, l'état métapsychique en rapport avec les capacités extrasensorielles etc.

Ce n'est en fait pas si difficile : une loi naturelle se définit justement par le fait que sa transgression produit à plus ou moins long terme des souffrances ou des contradictions. C'est à partir de l'observation des souffrances et contradictions qu'elles peuvent s'énoncer, et si de nouvelles observations le nécessitent, se réviser.  

Les souffrances liées aux maladies induites par les erreurs alimentaires peuvent handicaper le corps et empoisonner l'existence, voire faire perdre la vie. Les souffrances morales et les frustrations liées à la vie amoureuse et sexuelle sont encore plus pernicieuses, elles remettent en cause le sens de l'existence et peuvent compromettre des destins, faire échouer l'accomplissement spirituel qui en est l'ultime finalité.

Mettre la métapsychanalyse sous le boisseau, comme le voudraient certains de mes détracteurs, serait de toute évidence plus injuste et lâche encore que de cacher les réalités mises à jour dans le cadre de l'instinctothérapie. Lorsqu'on découvre quelque chose qui est en rapport avec les souffrances des autres, le premier devoir consiste à vérifier qu'on n'est pas dans l'erreur, et le second de partager la découverte avec ceux qui peuvent en avoir besoin, même s'ils ne le savent pas ou pas encore. 

Je souhaiterai donc pour cette nouvelle année que ceux qui entendent contester la métapsychanalyse le fassent dans les règles de l'honnêteté intellectuelle : qu'ils montrent clairement quelles lois considérées comme naturelles seraient erronées, de manière à ouvrir une discussion pertinente.

Dans les années 60, lors des débuts de l'instinctothérapie, on m'attaquait pour mise de personnes en danger ou pour pratique illégale de la médecine. Certaines personnes ayant essayé l'instincto sans la connaître en détail se plaignaient aussi de maux de ventre, de diarrhées, de fatigues, de maux de têtes. On me lançait aussi à la figure que mes enfants ne pourraient jamais développer une intelligence normale avec une nourriture de primates.

On m'attaque maintenant bien souvent pour divulguer les notions de métapsychanalyse et de métasexualité. Jusqu'ici, les objections qui m'ont été faites se sont limitées à des considérations vagues, arguant par exemple que certaines personnes qui auraient "appliqué" la métapsychanalyse auraient connu des souffrances, que cela aurait déséquilibré leur couple, fait passer des hétérosexuels à l'homosexualité etc. Ou encore que les ennuis qui m'ont été faits au niveau médias et justice prouvent que je suis dans l'erreur.

C'est le type même de critiques non constructives, qui tendent à rejeter ce qu'on ne connaît pas en arguant des premiers prétextes venus. Les fausses accusations dont j'ai été l'objet ont été montées précisément par des personnes qui n'avaient rien compris à la métapsychanalyse. Les souffrances qu'elles-mêmes ou leurs proches lui attribuaient provenaient au contraire de vécus amoureux ou conjugaux contraires aux lois naturelles dont elle fait l'inventaire.

Les vécus individuels sont toujours très complexes. On arrive toujours à trouver des éléments qu'il suffit de mettre en exergue pour prouver ce qu'on veut prouver. Face à toute situation de souffrance, il est indispensable d'analyser en détail tous les éléments qui la constituent et qui l'ont engendrée. Tous les cas que j'ai pu examiné se sont justement expliqués par la transgression de lois naturelles telles que je les ai formulées.

Il faut également savoir que le premier pas dans la métapsychanalyse consiste à comprendre que, dans ce domaine subtil en rapport direct avec l'extrasensoriel, on ne peut pas appliquer une règle quelconque pour faire naître l'amour ou pour "réussir" une relation métasexuelle. Il s'agit à l'inverse d'expliquer pourquoi le vécu tel qu'il a été vécu génère des souffrances et finit trop souvent dans une impasse. La prise de conscience qui s'opère permet alors de comprendre les causes de la situation douloureuse et de réviser sa manière de faire, ou a contrario, de dénoncer une erreur dans l'énoncé des lois naturelles.

C'est ce type de démarche qui a permis, à force de remises en question et d'approximations successives, à la théorie de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Il reste certes encore quelques points à peaufiner, mais l'essentiel a été vérifié et revérifié depuis des décennies. On peut fixer le début des observations à 1967 et le début de la théorisation à 1977.

Le critère de vérification numéro un est l'apparition de facultés extrasensorielles. Le second est la plénitude intérieure et l'état de félicité spontané. Un troisième est l'explication des souffrances et des traumatismes chez les personnes qui abordent la métapsychanalyse, et leur disparition. Quatrièmement, l'évolution de la personnalité, s'évaluant par la disparition de la jalousie, de la peur de perdre  l'objet d'amour, des sentiments d'infériorité ou de supériorité, des comportements et attitudes égotiques, de la peur de la mort, etc. Cinquièmement, l'extrasensoriel permet de dépister les erreurs que l'on peut commettre et de confirmer l'énoncé des lois naturelles.
 
Je reste toujours ouvert à toutes les objections, et serai heureux de votre participation à la page de Groupe facebook "Le mystère Jérôme Bosch résolu". Pour examiner les choses de plus près, quatre ouvrages sont à votre disposition sur  notre espace Culture-Nature qui veut redéfinir une culture qui respecte totalement la nature www.culture-nature.eu/titres (si vous manquez d'argent, vous pourrez vous les faire rembourser en Diffusion Participative).